Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 427-430 Jour 446

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Les principes qui sont à la base d’une vie saine ont une grande importance pour nous en tant qu’individu et en tant que peuple. Lorsque le message de la réforme sanitaire me parvint pour la première fois, j’étais très faible et sujette à de fréquents évanouissements. Je suppliai le Seigneur de me venir en aide, et c’est alors qu’il me présenta le grand sujet de cette réforme. Il me montra que ceux qui veulent observer ses commandements doivent être en communion intime avec lui, et que par la tempérance dans le manger et dans le boire, ils maintiendront leur esprit et leur corps dans les conditions les plus favorables pour le servir. Cette lumière a été pour moi une grande bénédiction. Je pris alors position en faveur de la réforme sanitaire, persuadée que le Seigneur me fortifierait, et je puis dire que je jouis aujourd’hui d’une meilleure santé, malgré mon âge, que dans ma jeunesse.

Certains prétendent que je n’ai pas suivi les principes de la réforme tels que je les ai défendus par la plume. Mais je puis affirmer que je m’y suis toujours conformée fidèlement. Les membres de ma famille peuvent en témoigner.

“A la gloire de Dieu”

Nous n’avons pas de régime précis à prescrire. Mais nous disons que dans les pays où abondent les fruits et les céréales, la viande n’est pas l’aliment qui convient au peuple de Dieu. Il m’a été montré que celle-ci tend à abrutir le corps, à priver hommes et femmes de l’amour et de la sympathie qu’ils doivent éprouver les uns pour les autres, et à soumettre leurs facultés les plus nobles aux passions inférieures. Si l’usage de la viande a jamais été sain, il ne l’est plus aujourd’hui. Le cancer, les tumeurs et les maladies pulmonaires sont en grande partie causés par la consommation de la viande.

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Il ne faut cependant pas faire du végétarisme une question d’entrée dans l’église, mais nous devrions tenir compte de l’influence qu’exercent sur les autres les croyants de profession faisant usage de viande. En tant que messagers du Seigneur, ne dirons-nous pas à tous: “Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu”? 1 Corinthiens 10:31. Ne devons-nous pas nous déclarer nettement contre la satisfaction des appétits? Un prédicateur de l’Evangile, proclamant la vérité la plus solennelle qui ait jamais été confiée aux mortels, donnera-t-il le mauvais exemple en retournant aux potées de viande d’Egypte? Est-il possible que ceux qui sont soutenus par les dîmes provenant du trésor de Dieu consentent, par une complaisance coupable, à empoisonner le courant vivifiant qui circule dans leurs veines? Mépriseront-ils la lumière et les avertissements que le Seigneur leur a donnés? La santé du corps doit être considérée comme essentielle à la croissance dans la grâce et à la formation d’un caractère normal. Si l’estomac ne reçoit pas les soins nécessaires, la formation de ce caractère en sera entravée. Le cerveau et les nerfs sont en étroite relation avec l’estomac. Des erreurs dans le manger et le boire en entraînent d’autres dans la pensée et dans les actes.

Aujourd’hui, nous sommes tous mis à l’épreuve. Nous avons été baptisés en Christ. Si nous voulons éviter tout ce qui tend à nous affaiblir et à nous rendre impropres à notre tâche, nous recevrons la force nécessaire pour croître en Christ, notre chef, et nous verrons le salut de Dieu.

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Ce n’est que lorsque nous considérerons d’une manière intelligente les principes d’une vie saine que nous pourrons bien discerner les maux qui résultent d’un régime erroné. Ceux qui, après avoir constaté leurs erreurs, auront le courage de changer leurs habitudes, s’apercevront que la réforme exige beaucoup de luttes et de persévérance. Mais lorsqu’ils auront formé des goûts normaux, ils se rendront compte que l’usage de la viande, qu’ils considéraient inoffensif, préparait lentement mais sûrement la dyspepsie et d’autres maladies.

Pères et mères, veillez et priez. Gardez-vous avec soin de l’intempérance, sous quelque forme que ce soit. Enseignez à vos enfants les principes d’une véritable réforme sanitaire. Dites-leur ce qu’il faut éviter pour conserver une bonne santé. La colère divine s’exerce déjà contre les rebelles. Quels crimes, quels péchés, quelles pratiques iniques se manifestent de tous côtés! En tant qu’adventistes, nous devons préserver avec soin nos enfants de toute relation avec ceux qui sont dépravés.

Enseigner les principes de la sante

On devrait faire de plus grands efforts pour vulgariser les principes de la réforme sanitaire. Organisons des cours de cuisine, et donnons dans les familles des instructions sur l’art de préparer des aliments sains. Que jeunes et vieux apprennent à cuisiner plus simplement. Partout où la vérité est proclamée, enseignons aux gens à préparer des aliments d’une manière à la fois simple et appétissante. Montrons-leur qu’un régime nourrissant peut être obtenu sans viande.

Disons-leur qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Que nos médecins, en sages éducateurs, montrent les dangers de l’intempérance, et enseignent que s’abstenir des choses que Dieu a défendues est le seul moyen de préserver la santé du corps et de l’esprit.

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Il faut beaucoup de tact et de sagesse pour conseiller à ceux qui commencent à pratiquer la réforme sanitaire un régime nourrissant devant remplacer celui qu’ils ont suivi jusqu’alors. Cela exige la foi en Dieu, une volonté ferme et le désir d’être utile à ses semblables. Un régime déficitaire jette le blâme sur la réforme sanitaire. Nous sommes mortels, et il faut fournir à nos corps une nourriture fortifiante.

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Tatiana Patrasco

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