Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 87-90 Jour 021

Chapitre 17 — Notre nom

J’ai eu une vision qui concernait le nom du peuple de Dieu aujourd’hui. Deux classes de personnes m’ont été présentées. L’une d’elles comprenait les grandes associations de ceux qui se prétendent chrétiens. Ces gens foulaient au pied la loi de Dieu et se prosternaient devant des institutions papales. Ils observaient le premier jour de la semaine comme sabbat de l’Eternel. L’autre classe était peu nombreuse, mais fléchissait le genou devant le grand Législateur. Elle respectait le quatrième commandement. Les traits particuliers et essentiels de sa foi étaient l’observation du septième jour et l’attente du Seigneur revenant sur les nuées des cieux.

Il y a conflit entre les exigences de Dieu et celles de la bête. Le repos du premier jour de la semaine est une institution papale en contradiction directe avec le quatrième commandement. Mais la bête à deux cornes s’en est emparée pour mettre les hommes à l’épreuve. Un terrible avertissement venu de Dieu proclame coupable quiconque adore la bête et son image. 11 boira le vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère.

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Nous ne pouvons choisir aucun nom plus approprié que celui qui s’accorde avec notre profession de foi et qui l’exprime de façon à nous désigner comme un peuple particulier. Le nom d’Adventiste du Septième Jour est un reproche constant au monde protestant. C’est la ligne de démarcation entre les adorateurs de Dieu et ceux qui adorent la bête et reçoivent sa marque. Il y a conflit entre les commandements de Dieu et les exigences de la bête. C’est parce que les saints gardent les dix commandements que le dragon leur fait la guerre. S’ils visent moins haut et renoncent aux particularités de leur foi, le dragon s’apaisera. Mais ils excitent sa colère parce qu’ils ont osé faire flotter la bannière de l’opposition au monde protestant, qui se prosterne devant une institution papale.

Le nom d’Adventiste du Septième Jour met en évidence les vraies caractéristiques de notre foi, et il sera un moyen de convaincre un esprit curieux de vérité. Comme une flèche prise dans le carquois du Seigneur, il blessera les transgresseurs de la loi divine et conduira à la repentance envers Dieu et à la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Il me fut montré que presque tous les fanatiques qui désirent cacher leurs sentiments afin d’entraîner les autres, prétendent appartenir à l’Eglise de Dieu. Un tel nom exciterait immédiatement le soupçon, car il est employé pour dissimuler les erreurs les plus absurdes. Ce nom est trop vague pour désigner “le peuple du reste”. Il ferait supposer que notre foi a quelque chose à dissimuler.*

Chapitre 18 — Consécration totale

Chers frère et sœur K., dans ma dernière vision, il a été question de vous et de votre famille. Le Seigneur vous regarde avec miséricorde et ne vous oubliera pas si de votre côté vous pensez à lui. L. et M. sont tièdes. Ils doivent se réveiller et travailler à leur salut, ou la vie éternelle leur échappera. Il faut qu’ils sentent leurs propres responsabilités et fassent leurs expériences. Ils ont besoin que le Saint-Esprit agisse dans leur cœur et les amène à aimer et à choisir la société des enfants de Dieu de préférence à toute autre. Qu’ils se séparent de ceux qui n’ont aucun attrait pour les réalités spirituelles! Car Jésus veut un sacrifice total, une entière consécration.

L. et M., vous n’avez pas compris que Dieu ne se contente pas d’un cœur partagé. Vous avez fait une sainte profession, puis vous êtes tombés au niveau de ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Vous aimez la compagnie de jeunes gens qui ne s’intéressent nullement aux saintes vérités auxquelles vous croyez. Vous avez donc pris l’apparence de vos compagnons et vous vous êtes satisfaits d’une religion qui vous rend agréables à tous et ne vous fait encourir la censure de personne.

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Le Christ demande tout. Son sacrifice est trop grand pour qu’il se contente de moins. La foi sainte qui est la nôtre s’écrie: Séparation! Nous ne devrions pas nous conformer au monde ni à des chrétiens morts et sans âme. “Soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence.” Romains 12:2. C’est là le chemin du renoncement. Lorsque vous pensez que le sentier est trop étroit, qu’il s’y trouve trop d’occasions de renoncement; lorsque vous trouvez qu’il est trop dur de tout abandonner, demandez-vous: Qu’est-ce que le Christ a abandonné pour moi? La réponse laissera dans l’ombre tout ce que nous pouvons appeler renoncement.

Contemplez-le au jardin de Gethsémané, suant des grumeaux de sang, si bien qu’un ange est envoyé du ciel pour le soutenir. Suivez-le jusqu’au prétoire, où la foule en furie ricane et l’injurie. Contemplez-le revêtu d’un vieux manteau de pourpre. Voyez les soldats mettre sur son noble front la couronne d’épines, puis le frapper avec un roseau en faisant pénétrer les épines dans la chair, tandis que le sang se met à couler. Ecoutez la populace criminelle qui réclame avec insistance la mort du Fils de Dieu. On le livre entre les mains de la foule qui l’emmène, pâle, épuisé, défaillant, jusqu’au lieu de la crucifixion. On l’étend sur la croix et les clous pénètrent dans ses mains et dans ses pieds. Contemplez-le, suspendu à cette croix pendant les terribles heures de son agonie, jusqu’à ce que les anges se voilent la face pour ne plus voir l’horrible scène et jusqu’à ce que le soleil se cache. Pensez à cela, et puis demandez-vous: Le chemin est-il trop étroit? Non, n’est-ce pas?

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Tatiana Patrasco

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