Les jeunes courent un grand danger; mais ils sont aveuglés et ne discernent pas les tendances et les conséquences de leur conduite. Beaucoup parmi eux se plaisent à flirter. Ils sont comme saisis d’égarement. Il n’y a rien de noble et de sacré dans ces liaisons. Ils sont animés par Satan, qui se réjouit de l’influence exercée par ces jeunes gens. Ils ne prennent pas garde aux avertissements qu’on leur donne. Obstinés, volontaires, méfiants, ils pensent que les objurgations et les conseils ne les concernent pas, ils ne s’inquiètent nullement de leur conduite et s’éloignent continuellement de Dieu; ils perdent tout discernement des choses sacrées et éternelles; ils s’acquittent d’une manière formaliste de leurs devoirs chrétiens, mais leur cœur en est absent. Ils sauront, trop tard, qu’il faut “entrer par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent”. Matthieu 7:13, 14.
Les paroles, les actes et les mobiles sont tous enregistrés. Mais combien peu de ces têtes superficielles et légères et de ces cœurs durs réfléchissent qu’un ange de Dieu prend note de la manière dont ils emploient leurs moments les plus précieux. Dieu amènera à la lumière chaque parole et chaque action. Il est partout. Ses messagers, bien qu’invisibles, visitent l’atelier comme l’appartement. Les actes cachés, accomplis dans les ténèbres, seront révélés. Les pensées, les intentions, les desseins des cœurs seront dévoilés. “Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.” Hébreux 4:13.
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Que nos œuvres soient nobles
Les ouvriers de nos institutions devraient associer Jésus à tout ce qu’ils font. Quelle que soit la tâche, il faut l’accomplir avec une exactitude et une perfection qui supportent l’examen. Le cœur doit être au travail. La fidélité est aussi essentielle dans les devoirs ordinaires de la vie que dans ceux qui impliquent les plus grandes responsabilités. D’aucuns peuvent penser que leur travail n’a rien d’ennoblissant; mais il est ce qu’ils en font. Eux seuls peuvent rabaisser ou relever leur emploi. Nous souhaiterions que tous les paresseux soient obligés de travailler pour gagner leur pain quotidien; car le travail est un bienfait, non une peine. Un travail actif nous mettra à l’abri de bien des pièges de Satan, qui a toujours quelque chose de mal à faire pour les mains paresseuses.
Nul ne devrait avoir honte de travailler, quelque petite et servile que puisse être son occupation. Le travail ennoblit. Tous ceux qui ont une occupation intellectuelle ou manuelle sont des “ouvriers”, des “travailleurs”. En faisant la lessive ou en lavant la vaiselle, on accomplit aussi bien son devoir et on honore tout autant sa religion qu’en assistant aux assemblées. Tandis que les mains sont occupées aux travaux les plus communs, l’esprit peut être ennobli par de pures et saintes pensées. Lorsque quelque ouvrier manque de respect pour les choses religieuses, il devrait être éloigné de l’œuvre de Dieu. Que nul ne pense qu’il est indispensable à la cause.
Ceux qui sont employés depuis longtemps dans nos institutions devraient être des ouvriers auxquels on puisse avoir confiance n’importe où, parce qu’ils sont fidèles à leur devoir comme la boussole l’est au pôle. S’ils ont bien mis à profit les occasions qui leur étaient offertes, ils ont pu acquérir une grande fermeté de caractère et une solide expérience des choses religieuses. Mais quelques-uns de ces ouvriers se sont séparés de Dieu. Ils ont mis la religion de côté. Elle n’est plus pour eux un principe invariable, auquel ils se conforment en tout lieu, et qui soit comme une ancre de l’âme. Je voudrais que tous les ouvriers considèrent sérieusement que le succès dans cette vie, de même que l’acquisition de la vie éternelle, dépend en grande partie de la fidélité dans les petites choses. Ceux qui désirent se voir confier de plus grandes responsabilités devraient d’abord être fidèles dans l’accomplissement de leur devoir là où le Seigneur les a placés.
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La perfection des œuvres de Dieu s’observe aussi clairement dans le plus petit insecte que chez le roi des animaux. L’âme du petit enfant qui croit au Christ est aussi précieuse aux yeux de Dieu que les anges qui entourent son trône. “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.” Matthieu 5:48. De même que Dieu est parfait dans sa sphère, l’homme doit être parfait dans la sienne. Quoi qu’on fasse, on doit le faire avec soin. La fidélité et l’intégrité dans les petites choses, l’accomplissement des menus devoirs, les petits services rendus au prochain égaient le sentier de la vie. Lorsque nous aurons achevé notre œuvre ici-bas, les petits devoirs que nous aurons accomplis avec fidélité seront recueillis par Dieu comme autant de pierres précieuses.
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Chapitre 108 — Le triomphe de l’Eglise
Jusqu’à ce que le Christ apparaisse sur les nuées des cieux avec puissance et une grande gloire, les hommes seront pervertis et se détourneront de la vérité pour aller vers des fables. L’Eglise va au-devant de temps troublés. Elle prophétisera revêtue de sac. Mais bien qu’elle doive faire face à l’hérésie et à la persécution, bien qu’elle doive combattre les incrédules et les apostats, avec l’aide de Dieu elle écrasera la tête de Satan. Le Seigneur désire que son peuple soit aussi ferme que l’acier, et qu’il ait une foi aussi solide que le granit. Les chrétiens doivent être ses témoins dans le monde, ses instruments pour accomplir une œuvre glorieuse de préparation avant son apparition.
Le message évangélique ne gagnera pas une seule âme, ne touchera pas un seul cœur, sans porter des coups à Satan. Quel que soit le lieu où l’un de ses captifs est arraché à ses griffes et délivré de l’oppression, c’est une défaite pour le tyran. Les maisons d’édition, la presse, sont des instruments entre les mains de Dieu pour faire connaître la vérité à toute langue et à toute nation. La lumière atteint même les pays païens et fait de continuelles incursions dans le domaine de la superstition et de toute erreur concevable.