L’heure vient ou nous ne pourrons plus vendre a aucun prix. Bientôt un décret défendra d’acheter et de vendre a quiconque n’aura pas la marque de la bete.
A maintes reprises, le Seigneur m’a montré que faire des provisions pour nos besoins matériels en vue du temps de troubles est contraire a l’esprit de la Bible. J’ai vu que si les saints avaient de la nourriture chez eux ou dans les champs pendant le temps de détresse, alors que l’épée, la famine et la peste décimeraient le pays, ils en seraient privés par la violence et que des étrangers moissonneraient leurs champs. Alors ce sera pour nous le moment de mettre toute notre confiance en Dieu, et il nous soutiendra. J’ai vu que notre pain et notre eau nous seraient assurés a ce moment-la, et que nous ne manquerions de rien, car Dieu est capable de dresser pour nous une table dans le désert. Si cela était nécessaire, il enverrait des corbeaux pour nous nourrir comme il le fit pour Elie, ou il ferait tomber de la manne du ciel, comme pour les Israélites.
Pendant le temps de détresse, des maisons et des terres ne seront d’aucune utilité aux saints, car ils devront fuir devant des populaces déchaînées, et a ce moment-la leurs biens ne pourront plus hâter la proclamation de la vérité présente. Il m’a été montré que la volonté de Dieu est qu’avant le temps de détresse, les saints se liberent de toute attache terrestre et fassent alliance avec Dieu par le sacrifice. S’ils placent leurs biens sur l’autel et demandent sincerement a Dieu de leur indiquer leur devoir, le Seigneur leur montrera quand ils devront se débarrasser de ces biens. Au temps de détresse, ils seront affranchis de toute entrave. — Early Writings, 56, 57 (1851).
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Chapitre 7 — Diligence dans le travail
“Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, il se tient aupres des rois, il ne se tient pas aupres des gens obscurs.” Proverbes 22:29. “Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, mais la main des vigilants enrichit.” Proverbes 10:4. “Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres. Par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zele et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur.” Romains 12:10, 11.
Les nombreuses exhortations a la diligence que l’on trouve dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, montrent distinctement les relations étroites qui doivent exister entre nos habitudes de vie et nos sentiments d’une part et nos pratiques religieuses d’autre part. Le corps et l’esprit humains sont ainsi constitués que beaucoup d’exercice est nécessaire a un développement convenable de toutes les facultés.
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Alors que beaucoup de gens sont trop absorbés par les affaires, d’autres vont a l’extreme opposé, et ne travaillent pas suffisamment pour leur entretien et pour celui des leurs. Frere X appartient a cette catégorie. Alors qu’il devrait etre le chef de sa famille, il ne l’est pas en réalité. Il laisse les fardeaux et les responsabilités les plus lourdes reposer sur sa femme, tandis qu’il se complaît dans une insouciance indolente ou s’occupe de petites choses qui ont peu de rapport avec la charge de sa famille. Il passe des heures a bavarder avec ses fils ou avec ses voisins sur des sujets de peu d’importance. Il prend les choses a la légere et se récrée tandis que sa femme travaille pour préparer la nourriture et pour confectionner les vetements.
Ce frere est un pauvre malheureux et il sera toujours un fardeau pour la société a moins qu’il ne comprenne ses responsabilités et qu’il ne devienne un homme. Tout individu peut faire quelque espece d’ouvrage, s’il le désire. Mais s’il est insouciant et négligent, il trouvera, occupées par des hommes d’une plus grande activité et d’un plus grand sens des affaires, les places qu’il aurait pu obtenir.
Il n’était pas dans le dessein de Dieu que vous, mon frere, vous soyez dans l’état de pauvreté ou vous etes maintenant. Pourquoi le Sauveur vous a-t-il donné une bonne constitution? Vous etes responsable de vos forces physiques comme vos freres le sont de leur argent. Certains d’entre eux seraient heureux s’ils pouvaient échanger leurs biens contre votre forte constitution. S’ils étaient a votre place, ils seraient bientôt, par un emploi diligent de leurs facultés mentales et physiques, a l’abri du besoin et ils ne devraient rien a personne. Ce n’est pas parce que Dieu vous en veut que les circonstances semblent etre contre vous, mais parce que vous n’employez pas la force qu’il vous a donnée. Son intention n’était pas que vos énergies se rouillent par l’inaction, mais qu’elles soient fortifiées par leur emploi.
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Le devoir de travailler
La religion que vous professez vous fait un devoir d’employer votre temps pendant les six jours ouvrables autant que d’assister au culte. Vous n’etes pas diligent a l’ouvrage. Vous laissez passer des heures, des jours et meme des semaines sans rien faire. Le meilleur sermon que vous puissiez precher au monde serait de montrer une réforme décisive dans votre vie et de pourvoir aux besoins de votre famille. L’apôtre dit: “Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidele.” 1 Timothée 5:8.
Vous attirez le blâme sur la cause en demeurant dans un endroit, ou, pendant un certain temps, vous vous laissez aller a l’indolence et vous etes ensuite obligé de faire des dettes pour nourrir votre famille. Vous n’etes pas toujours honnete au point de payer scrupuleusement ces dettes; au lieu de cela, vous changez de domicile. C’est frustrer votre prochain. Le monde a le droit de s’attendre a une stricte intégrité de la part de ceux qui se disent chrétiens. Un homme qui ne se soucie pas de payer ce qu’il doit, risque de faire considérer notre dénomination comme indigne de confiance.
“Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de meme pour eux.” Matthieu 7:12. Cela concerne aussi bien ceux qui travaillent de leurs mains que ceux qui ont des dons a dispenser. Dieu vous a donné la force et l’habileté, mais vous ne les avez pas utilisées. Votre force est suffisante pour pourvoir abondamment aux besoins de votre famille. Levez-vous matin, lorsque les étoiles brillent encore, s’il le faut. Faites vos plans en vue de l’accomplissement d’une certaine besogne, puis passez a l’action. Remplissez chacun de vos engagements, a moins que la maladie ne vous en empeche. Mieux vaudrait vous priver de nourriture et de sommeil plutôt que de vous rendre coupable envers ceux qui dépendent de vous.