Témoignages pour l’Eglise, vol. 2 p. 107-110 Jour 200

Venez a Jésus, et recevez de lui le repos et la paix. Vous pouvez avoir sa bénédiction des aujourd’hui. Satan vous suggere l’idée que vous etes faibles et qu’aucune bénédiction ne peut venir de vous. C’est vrai, vous etes sans force. Mais montrez-lui Jésus et dites: “J’ai un Sauveur ressuscité en qui je mets ma confiance et qui ne permettra pas que je sois confus. Je triompherai en son nom. Il est ma justice et ma couronne de joie.” Que nul ne pense que son cas est désespéré, car cela n’est pas. Vous pouvez vous rendre compte que vous etes pécheurs et perdus, mais c’est justement cette constatation qui vous montrera votre besoin d’un Sauveur. Si vous avez des péchés a confesser, ne perdez pas de temps: “Si nous confessons nos péchés, il est fidele et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” 1 Jean 1:9. Ceux qui ont faim et soif de justice seront rassasiés, car Jésus l’a promis. Précieux Sauveur! Ses bras sont ouverts pour nous recevoir, et son cour débordant d’amour attend pour nous bénir.

Certains pensent qu’ils doivent etre mis a l’épreuve et prouver qu’ils sont transformés avant de s’attendre a recevoir la bénédiction de Dieu. Mais ces cheres âmes peuvent revendiquer la bénédiction divine des aujourd’hui. Elles doivent recevoir la grâce, l’Esprit du Christ, pour pouvoir guérir de leurs infirmités. Sans cela, aucun caractère chrétien n’est possible. Jésus aime nous voir venir a lui, tels que nous sommes, pécheurs, dépendants, sans secours.

-108-

La repentance, tout autant que le pardon, est le don de Dieu par le Christ. C’est grâce a l’influence du Saint-Esprit que nous sommes convaincus de péché et que nous nous rendons compte de notre besoin de pardon. Seuls les cours contrits sont pardonnés, mais c’est la grâce de Dieu qui fait naître le sentiment de repentance. Dieu connaît toutes nos faiblesses et toutes nos infirmités, et il désire nous venir en aide. 

Certains qui viennent a Dieu par la repentance et la confession et qui croient meme que leurs péchés sont pardonnés, oublient de se réclamer, comme ils le devraient, de ses promesses. Ils ne comprennent pas que Jésus est un Sauveur toujours présent, et ils ne sont pas prets a lui confier le salut de leur âme en se reposant sur lui pour perfectionner l’ouvre de la grâce commencée dans leur cour. Bien qu’ils croient s’etre mis entre les mains de Dieu, ils sont encore trop indépendants; ils ont confiance a la fois en eux et en lui; ils ne regardent pas au Sauveur pour etre protégés par sa puissance, mais ils comptent sur leur vigilance pour triompher de la tentation, et sur l’accomplissement de certains devoirs pour etre acceptés de lui. Il n’y a pas de victoire possible dans cette sorte de foi. De telles personnes travaillent en vain. Leur âme est dans un état de continuel esclavage, et elles ne trouveront aucun repos tant qu’elles ne déposeront pas leurs fardeaux aux pieds de Jésus.

Nous avons besoin d’une vigilance constante, d’une piété active et vivante, ce qui ne pourra devenir une réalité que lorsque notre âme sera gardée par la puissance divine qui s’obtient par la foi. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien, qui puisse nous recommander a la faveur de Dieu. Nous ne devons pas placer la moindre confiance en nousmemes ni dans nos bonnes ouvres. Mais si nous allons au Christ en nous rendant compte que nous sommes de pauvres créatures sujettes a l’erreur, nous pouvons trouver du repos dans son amour. Dieu accepte toute âme qui vient a lui entierement confiante dans les mérites d’un Sauveur crucifié. L’amour procede du cour. Ce n’est peut-etre pas un sentiment extatique mais une confiance calme et constante. Chaque fardeau est léger, car le joug que Jésus impose est aisé. Le devoir devient un délice et le sacrifice un plaisir. Le sentier qui jusque-la semblait enténébré devient lumineux sous les rayons du Soleil de Justice. C’est marcher dans la lumiere comme le Christ est dans la lumiere.

-110-

Chapitre 14 — De la croissance chrétienne

Il m’a été montré que ceux qui connaissent la vérité et se laissent néanmoins absorber entierement par les intérets mondains, sont infideles. Ils ne font pas luire sur autrui, par leurs bonnes ouvres, la lumiere de la vérité. Ils emploient presque toutes leurs facultés de maniere a devenir des hommes du monde, habiles et intelligents. Ils oublient que leurs talents leur ont été donnés par Dieu pour l’avancement de sa cause. S’ils étaient fideles a leur devoir, combien d’âmes seraient gagnées pour le Maître! Mais beaucoup de ces âmes sont perdues par leur négligence.

Dieu demande a ceux qui connaissent sa volonté d’etre des ouvriers de sa Parole. La faiblesse, le cour partagé et l’indécision attirent les assauts de Satan, et ceux qui laissent se développer en eux ces traits de caractère seront emportés sans espoir par les vagues furieuses de la tentation. Tous ceux qui se réclament du nom du Christ doivent croître jusqu’a la parfaite stature du Sauveur, le chef vivant du chrétien.

Posted in

admin

Leave a Comment