Témoignages pour l’Eglise, vol. 2 p. 463-466 Jour 289

Chapitre 54 — De la tempérance

Dans notre ouvre, une place plus grande devrait etre accordée a la question de la tempérance. Tout devoir qui comporte une réforme nécessite le concours de la foi, de la repentance et de l’obéissance, c’est-a-dire l’orientation de l’âme vers une vie nouvelle plus noble. Ainsi, toute vraie réforme a sa place dans l’ouvre du message du troisieme ange. La tempérance exige une attention et un soutien tout particuliers. Nous devrions aborder ce probleme a nos camps-meetings et arriver a des résultats positifs. Nous devrions présenter au monde les principes de la véritable tempérance, et faire des appels pour obtenir des signatures d’engagements a l’abstinence. On devrait accorder un intéret vigilant a ceux qui sont les esclaves de mauvaises habitudes, et faire tout pour les amener au pied de la croix. 

Des médecins doués de sagesse, de jugement sain, qui ont du respect pour le ministere de la Parole et qui ne sont pas les victimes de l’incrédulité, devraient preter leur concours a nos camps-meetings. Ils sont les gardiens de la santé publique. On doit les respecter. Qu’ils instruisent les gens des dangers de l’intempérance, fléau contre lequel il faut s’élever avec plus de force qu’on ne l’a fait jusqu’ici. Nos pasteurs et nos docteurs devraient exposer les dangers de cette pratique et, avec la puissance de l’Evangile, condamner le péché et exalter la justice. Tout pasteur ou tout médecin qui ne fait pas des appels personnels dans ce sens manque a son devoir et n’accomplit pas la tâche dont Dieu l’a chargé. 

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Dans d’autres églises se trouvent des chrétiens qui sont aux avant-gardes pour défendre les principes de la tempérance. Nous devrions entrer en relation avec eux et leur permettre de collaborer avec nous. Nous devrions inviter des hommes de bien, des hommes éminents a seconder nos efforts en faveur de ceux qui périssent.

Si nous avions poursuivi l’ouvre de la tempérance avec le meme élan qu’au début, si a nos camps-meetings nous avions exposé devant le public les dangers de l’intempérance dans le manger et le boire, notamment dans l’usage des spiritueux, si tout cela avait été exposé en relation avec le retour prochain du Christ, un réveil se serait produit parmi nos auditeurs. Si notre zele était proportionné a l’importance des vérités que nous possédons, nous pourrions etre le moyen de sauver du naufrage des centaines et des milliers d’âmes. 

L’éternité seule révélera ce qui a été accompli par ce genre de ministere, combien d’âmes, atteintes par le scepticisme, lasses du monde ont été conduites au grand Médecin qui désire sauver parfaitement tous ceux qui viennent a lui. Le Christ est un Sauveur ressuscité, et la “guérison est sous ses ailes”. 

Quand nous voyons les ravages que fait sur la raison ce poison qu’est l’alcool, quand nous voyons les âmes en* péril, que faisons-nous pour les sauver? Notre ouvre en faveur de ceux qui sont tentés et de ceux qui sont tombés, n’aura de succes réel que dans la mesure ou la grâce du Christ réformera les caracteres et amenera les hommes a vivre en communion avec le Dieu infini. C’est le plan de toute véritable campagne en faveur de la tempérance. Nous sommes appelés a travailler avec une énergie plus qu’humaine, avec la puissance qui est dans le Christ Jésus. Celui qui s’abaissa a prendre la nature humaine, peut seul nous montrer comment nous devons conduire le combat. Le Christ a remis son ouvre entre nos mains. Nous devons lutter avec Dieu, le supplier jour et nuit, pour qu’il nous communique son invisible puissance. Celui qui s’attend a Dieu par Jésus-Christ obtiendra la victoire. 

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A mesure que nous approchons de la fin des temps, nous devons accorder de plus en plus d’importance au probleme de la réforme sanitaire et de la tempérance chrétienne, le présenter avec plus de force. Continuellement, nous devons faire tous nos efforts pour instruire le monde non seulement par nos paroles, mais aussi par la pratique. Lorsque la pratique est unie au précepte, l’influence est immense. — Testimonies for the Church 6:112 (1900).

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