-47-
Chapitre 4 — Le Christ dans toute la Bible
La puissance du Christ qui s’est manifestée sur la croix du Calvaire, pour que nous ayons la vie éternelle, doit être proclamée au monde. Il faut montrer que l’Ancien Testament, dans ses rites et ses symboles, contient l’Evangile aussi bien que le Nouveau. Celui-ci ne présente pas une religion nouvelle, et l’Ancien Testament ne nous en donne pas une qui doive être remplacée par le Nouveau. Le Nouveau Testament est seulement la réalisation et l’explication de l’Ancien.
Abel croyait au Christ, et il fut sauvé par sa puissance aussi bien que Pierre et Paul. Enoch était un représentant de Jésus, comme Jean, le disciple bien-aimé; il marcha avec Dieu, et “il ne fut plus, car Dieu le prit”. C’est à lui que fut confié le message de la seconde venue du Sauveur. “Enoch, le septième homme, dit Jude, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous.” Jude 14, 15. Le message proclamé par Enoch et son enlèvement au ciel étaient de nature à convaincre tous ceux qui vivaient à cette époque. Metuschélah et Noé pouvaient se servir de son exemple pour faire comprendre à leurs contemporains d’une manière convaincante que les justes seraient enlevés.
-48-
Le Dieu qui marchait avec Enoch n’était autre que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il était alors la lumière du monde aussi bien qu’aujourd’hui. Les gens de cette époque ne manquaient pas d’instructions pour les diriger dans le sentier de la vie, car Noé et Enoch croyaient au Messie. L’Evangile est contenu dans les préceptes du Lévitique. Une obéissance implicite aux ordres de Dieu est exigée aujourd’hui comme alors. Combien il est essentiel que nous en comprenions l’importance!
On demande souvent: “Pourquoi l’Eglise est-elle si tiède?” La réponse est bien simple. C’est parce que nous nous détournons de la Parole de Dieu. Si celle-ci était l’aliment de notre âme, si nous la traitions avec respect et déférence, nous n’aurions pas besoin de tant de Témoignages. Les simples déclarations de l’Ecriture suffiraient.*