Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 067- 069 Jour 356

Notre but principal: sauver des âmes

N’allons pas croire que la prédication de l’Evangile dépende uniquement du prédicateur. Dieu a donné à chacun une tâche à accomplir pour son royaume. Quiconque se réclame du nom du Christ doit être un serviteur consacré, désintéressé, prêt à défendre les principes de la justice, et à travailler activement à l’avancement de la cause de Dieu. Qui que nous soyons, si nous sommes chrétiens, nous avons à faire connaître le Christ au monde. Nous devons être des missionnaires, avoir pour but principal de gagner des âmes au Christ.

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Le Seigneur a confié à son Eglise le soin de répandre son message d’amour. Notre œuvre n’est pas de condamner, de dénoncer, mais d’amener les hommes au Sauveur, les suppliant de se réconcilier avec Dieu. Nous devons les encourager, les attirer, et les gagner à l’Evangile. Si ce n’est là notre principal souci, si nous refusons de mettre nos cœurs et nos vies au service de Dieu, nous le frustrons de notre influence, de notre temps et de notre argent. En ne faisant rien pour le salut des âmes, nous enlevons au Seigneur la gloire qui lui reviendrait par la conversion des pécheurs.

Commencer par ceux qui sont pres

Certains de ceux qui se disent chrétiens depuis de longues années, et qui néanmoins ne croient avoir aucune responsabilité touchant le salut des âmes qui périssent tout près d’eux, peuvent s’imaginer qu’ils ont une œuvre à faire dans les pays lointains. Mais en quoi ont-ils prouvé qu’ils étaient qualifiés pour une telle œuvre et qu’ils se souciaient du sort de leurs semblables? Il faut qu’ils soient d’abord instruits dans leur pays. La vraie foi et le véritable amour pour le Christ créeraient en eux un désir plus sincère de gagner des âmes dans leur entourage. Leurs travaux, imprégnés de la douceur et de l’humilité du Christ, mettraient en jeu toutes leurs énergies spirituelles, et si Dieu les y appelait, ils seraient prêts alors à se rendre dans les pays païens.

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Que ceux qui veulent travailler pour le Seigneur commencent donc dans leur foyer, dans leur voisinage, parmi leurs amis. Ils auront là un champ missionnaire favorable. Ce travail montrera leur aptitude ou leur incapacité pour servir sur une plus vaste échelle.

L’exemple de Philippe et de Nathanael

Philippe et Nathanaël nous donnent un exemple du véritable travail missionnaire. Philippe, après avoir vu Jésus, était convaincu qu’il était le Messie. Dans sa joie, il voulut faire connaître à ses amis la bonne nouvelle. Il désirait faire partager à Nathanaël le bien que lui avait procuré la découverte de la vérité. La grâce révélera toujours sa présence dans un cœur par le zèle apporté à la faire connaître. Philippe se mit à la recherche de Nathanaël, et comme il l’appelait, celui-ci répondit de l’endroit où il était en prière, sous un figuier. Nathanaël n’avait pas eu le privilège d’entendre Jésus, mais il s’était approché de lui en esprit. Il soupirait après la lumière, et il priait en ce moment sincèrement pour l’obtenir. Philippe s’écria avec joie: “Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth.” Jean 1:46. Sur l’invitation de Philippe, Nathanaël vint et trouva le Sauveur, et à son tour il se mit à l’œuvre pour lui gagner des âmes.

L’un des moyens les plus efficaces pour communiquer la lumière à ses semblables, c’est le travail personnel. Dans le cercle de votre famille, au coin du feu chez votre voisin, au chevet d’un malade, ou ailleurs, vous pouvez lire les Ecritures et parler de Jésus et de la vérité. Ainsi, vous jetterez la précieuse semence qui germera et portera du fruit.

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Tatiana Patrasco

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