Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 155- 159 Jour 378

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Preparation d’aliments sains

Dans tous nos plans, souvenons-nous que la réforme alimentaire est l’œuvre de Dieu, et qu’elle ne doit pas être une affaire de spéculation pour un profit personnel. C’est un don du Seigneur à son peuple, et les gains qu’il peut produire doivent être employés à soulager partout la souffrance humaine…

Quelques-uns de nos frères se sont conduits de manière à causer un grave préjudice à l’œuvre de Dieu. Les méthodes de fabrication d’aliments sains, que le Seigneur a données à ses enfants comme un moyen pour soutenir sa cause, ont été communiquées à des hommes d’affaires du monde, qui les emploient pour gagner de l’argent. On a vendu les biens du Seigneur pour en tirer un profit personnel. Ceux qui ont ainsi dévoilé les secrets en leur possession en ce qui concerne la préparation d’aliments sains ont abusé de la confiance que le Seigneur avait mise en eux. Lorsqu’ils verront le résultat de leurs agissements, quelques-uns regretteront amèrement de ne pas avoir gardé ces secrets et de ne pas s’être reposés sur le Seigneur pour travailler selon ses plans. Quelques-uns de ceux qui ont réussi à les obtenir s’établiront près de nos sanatoriums, et leur porteront préjudice.

Les recettes pour préparer des aliments sains ne doivent pas être empruntées ni dérobées à ceux qui s’efforcent de faire progresser la cause de Dieu…

J’ai un avertissement pour tous ceux qui connaissent les méthodes de fabrication de nos produits alimentaires. Il ne faut pas qu’ils emploient leurs secrets pour des buts égoïstes ou d’une manière qui représenterait mal la cause. Ils ne doivent pas non plus les dévoiler au public. Que les églises veillent à cela, et montrent à ces frères qu’une telle manière d’agir trahira la confiance que l’on avait mise en eux et que leur conduite jettera l’opprobre sur la cause.*

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Chapitre 22 — La réforme sanitaire

Quel que soit le lieu où la vérité est présentée, il faut donner des instructions sur la manière de préparer des aliments sains. Dieu désire que dans chaque endroit on apprenne aux gens à utiliser sagement les produits qui peuvent facilement être obtenus. De bons instructeurs doivent leur montrer comment utiliser au mieux ceux qui se trouvent dans la partie du pays qu’ils habitent. C’est ainsi que le pauvre comme celui qui est plus à l’aise apprendront à vivre sainement.

Dès le début de la réforme sanitaire, on a pensé qu’il était nécessaire d’instruire sans cesse. La volonté de Dieu est que nous continuions. Il ne faut pas le faire par crainte des conséquences que cela pourrait avoir sur la vente des produits que nous fabriquons. Ce n’est pas là la chose la plus importante. Notre œuvre est de montrer aux gens comment obtenir et préparer une nourriture saine, comment collaborer avec le Seigneur en restaurant en eux-mêmes son image morale…

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Dieu veut que partout des hommes et des femmes soient encouragés à développer leurs talents en préparant des aliments sains avec les produits naturels du lieu où ils habitent. S’ils regardent au Seigneur, en exerçant leurs capacités et leur ingéniosité sous la direction du Saint-Esprit, ils apprendront à préparer une bonne nourriture avec des produits naturels. C’est ainsi qu’ils pourront enseigner aux pauvres à se procurer eux-mêmes ce qui remplacera la viande, et à leur tour ceux-ci en instruiront d’autres. Il faut cependant, pour accomplir une telle œuvre, de la consécration, du zèle et de l’énergie. Si l’on avait fait cela plus tôt, il y aurait aujourd’hui beaucoup plus de personnes dans l’Eglise qui pourraient instruire ceux qui les entourent. Soyons donc conscients de nos devoirs, puis efforçons-nous de nous en acquitter. Nous ne devons pas attendre que d’autres fassent à notre place l’œuvre que le Seigneur nous a confiée.

Montrons du bon sens dans l’emploi de nos aliments. Lorsque nous nous rendons compte que certains d’entre eux ne nous conviennent pas, n’écrivons pas de lettres pour en connaître les raisons. Changeons notre régime; employons-en moins de quelques-uns; essayons d’autres combinaisons. Nous saurons bientôt l’effet que celles-ci auront sur nous. En tant qu’êtres humains, étudions les principes et faisons usage de notre expérience et de notre jugement pour décider quels sont les aliments qui nous conviennent le mieux. Ceux que nous employons doivent s’adapter à l’occupation dans laquelle nous sommes engagés et au climat où nous vivons. Certains d’entre eux conviennent dans un pays et ne sont pas indiqués dans d’autres.

Il en est qui se trouveraient beaucoup mieux s’ils jeûnaient un ou deux jours par semaine au lieu de prendre n’importe quel médicament. Jeûner au moins un jour chaque semaine leur ferait un bien incalculable.

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Il m’a été montré que les noix sont souvent employées d’une manière peu sage; on en prend en trop grande proportion, et certaines d’entre elles ne sont pas aussi bonnes que d’autres. Les amandes sont préférables aux arachides; mais les arachides, en quantité limitée, et employées avec des céréales, sont nourrissantes et digestibles.

Les olives peuvent être consommées à chaque repas avec de bons résultats. Elles remplacent avantageusement le beurre. L’huile d’olive combat la constipation; et pour les estomacs irrités, elle est bien meilleure qu’un médicament. Elle est supérieure à n’importe quelle huile ou graisse animale.

Nous nous trouverions bien de manger moins d’aliments cuits et davantage de fruits crus. Enseignons aux gens à user largement de raisin, de pommes, de pêches, de poires, de baies et de toute autre sorte de fruits. Pour les conserves, employez le verre de préférence au métal.

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Tatiana Patrasco

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