Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 287- 289 Jour 411

Dieu seul est notre chef

J’écris ces lignes afin que tous puissent savoir qu’il n’y a aucune compétition parmi les Adventistes du Septième Jour en ce qui concerne la direction du Mouvement. Le Seigneur, le Dieu des cieux, est notre roi. Il est le chef que l’on peut suivre avec confiance, car il n’a jamais commis une erreur. Honorons Dieu et son Fils par lequel il s’adresse au monde.

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Dieu travaillerait puissamment aujourd’hui par son peuple si celui-ci consentait à se placer entièrement sous sa direction. Il a besoin de l’aide constante du Saint-Esprit. Si l’on priait davantage dans les conseils de ceux qui portent des responsabilités, en humiliant son cœur devant Dieu, on aurait de nombreuses preuves que c’est le Seigneur qui dirige son peuple, et notre œuvre ferait de rapides progrès.*

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Chapitre 46 — Un avec le Christ en Dieu

Le Seigneur fait appel à des hommes à la foi sincère et qui soient bien équilibrés, à des hommes qui sachent reconnaître le vrai du faux. Chacun devrait se tenir sur ses gardes, étudier et pratiquer les leçons contenues au dix-septième chapitre de l’évangile selon saint Jean, et avoir une foi réelle dans la vérité pour notre époque. Il nous faut cet empire sur nous-mêmes qui nous permettra de nous conformer à la prière du Christ.

Les instructions qui m’ont été données par celui qui détient l’autorité, c’est que nous apprenions à répondre à la prière sacerdotale. Faisons de cette prière notre étude principale. Chaque prédicateur de l’Evangile, chaque missionnaire médical doit en connaître la science. Mes frères et mes sœurs, je vous demande de prendre garde à ces paroles, et de les méditer avec un esprit calme, humble et contrit, ainsi qu’avec les énergies d’une pensée soumise au Seigneur. Ceux qui ne profitent pas des leçons qui y sont contenues s’exposent au danger de se développer dans un sens unique, qu’aucune éducation ultérieure ne saurait corriger entièrement.

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“Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, disait Jésus, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, — moi en eux, et toi en moi, — afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

”Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux.” Jean 17:20-26.

Le dessein de Dieu est que ses enfants soient pleinement unis. N’espèrent-ils pas vivre ensemble dans le même ciel? Le Christ est-il divisé? Ses disciples pourraient-ils prospérer avant d’avoir ôté du milieu d’eux toute discorde et toute critique? Qu’ils travaillent pour lui dans une parfaite unité, consacrant leurs cœurs, leurs pensées et leurs forces à cette œuvre sacrée. L’union fait la force; la désunion, la faiblesse. Unis les uns aux autres, œuvrant ensemble, dans l’harmonie, au salut de leurs semblables,* ils seront “ouvriers avec Dieu”. Ceux qui refusent de le faire déshonorent le Seigneur. L’ennemi des âmes se réjouit lorsqu’il voit des enfants de Dieu se combattre les uns les autres. De telles personnes ont besoin de cultiver l’amour fraternel. Si elles pouvaient soulever le voile qui leur cache l’avenir, elles seraient certainement amenées à se repentir.

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Tatiana Patrasco

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