En 1911, Mme White, âgée de 81 ans, assistait à la Conférence Générale à Washington. Ce fut son dernier voyage transcontinental. Elle passa les dernières années de sa vie à écrire des articles et à s’occuper de la publication de ses livres. Au terme de son existence, elle déclarait: “Que la vie me soit conservée ou non, mes écrits parleront sans cesse et l’œuvre qu’ils accompliront durera aussi longtemps que le temps.” — Writing and Sending Out of the Testimonies to the Church 1:12, 13.
Bien que l’activité littéraire de Mme White n’ait jamais cessé, elle se ralentit cependant dans les trois dernières années de sa vie. C’est toujours pleine de courage en son Sauveur qu’elle s’endormit dans sa propre maison le 16 juillet 1915. Elle fut inhumée aux côtés de son mari et de ses enfants au cimetière de Battle-Creek (Michigan).
Les Adventistes du Septième Jour ont compris et comprennent encore aujourd’hui que le ministère de Mme White en tant que “messagère du Seigneur” est l’accomplissement de la prophétie d’Apocalypse 12:17 et 19:10: l’Eglise du “reste” “qui garde les commandements de Dieu” et qui doit avoir “le témoignage de Jésus” — “l’Esprit de prophétie”. Ils voient dans son œuvre le don de prophétie dont parle Paul dans Ephésiens 4:9-13, don que l’Eglise reçoit avec d’autres “pour le perfectionnement des saints en vue… de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi”.
Les révélations reçues par l’intermédiaire de Mme White durant sa longue vie étaient en harmonie avec ce que Dieu a déclaré jadis à Israël: “Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Eternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai.” Nombres 12:6. Le caractère de son œuvre a été celui de ce conducteur d’Israël dont il est parlé dans le prophète Osée 12:14: “Par un prophète l’Eternel fit monter Israël hors d’Egypte, et par un prophète Israël fut gardé.”
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Mme White était connue de ses voisins et amis comme une chrétienne, une femme foncièrement pieuse et très sincère. Voici ce qu’on lit dans un article de l’American Biographical History (1878):
“Mme White est une femme à l’esprit particulièrement équilibré. Les traits dominants de son caractère sont la bienveillance, la spiritualité, la patience et l’idéalisme. Ses qualités personnelles sont telles qu’elles lui attirent les plus chaudes amitiés de tous ceux qui l’approchent et inspirent la plus grande confiance dans sa sincérité… Malgré ses nombreuses années d’activité publique, elle a gardé toute sa simplicité et l’honnêteté qui caractérisaient ses débuts.
”En ce qui concerne la prédication, Mme White est une des rares femmes d’Amérique qui ait réussi dans ce domaine durant les vingt dernières années. L’habitude de parler en public a fortifié ses organes vocaux de telle sorte que sa voix a une rare profondeur et une rare puissance. La clarté et la force de son articulation est si grande que, parlant en plein air, elle a souvent été entendue à plus d’un kilomètre de distance. Sa langue, quoique simple, est toujours originale et élégante. Lorsque son sujet l’inspire, elle est merveilleusement éloquente et retient l’attention des plus grands auditoires pendant des heures sans un signe d’impatience ou de fatigue.
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”Ses discours ont toujours un caractère pratique et portent principalement sur les devoirs du foyer, l’éducation religieuse des enfants, la tempérance ou des sujets analogues. Dans les réunions de réveil, elle est toujours la plus écoutée. Elle a souvent parlé à d’immenses auditoires dans les grandes villes, sur ses thèmes favoris, et elle a toujours été suivie avec la plus grande attention. A une certaine occasion, dans le Massachusetts, vingt mille personnes l’écoutèrent pendant plus d’une heure.
”Mme White est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont été largement diffusés. Ses écrits ont le même caractère simple et pratique qui rend remarquables ses discours. Ils entrent dans le cercle de la famille d’une manière qui retient l’attention du lecteur sincère et ne peuvent manquer de l’instruire des devoirs solennels de la vie de tous les jours.” (P. 108.)
Par ses collaborateurs, par l’Eglise et les membres de sa famille, Mme White a été estimée et honorée comme une mère de famille dévouée et une femme d’un zèle infatigable dans son travail pour Dieu. Elle n’a jamais eu de charges officielles dans l’Eglise. Elle n’a jamais cherché à attirer sur elle les regards ni usé de ses dons pour des avantages financiers ou pour se rendre populaire. Sa vie et tout ce qu’elle possédait furent entièrement consacrés à la cause de Dieu.
A sa mort, le rédacteur d’un hebdomadaire bien connu terminait ainsi l’article où il parlait de sa vie fructueuse: “Elle était d’une honnêteté absolue en croyant aux révélations qu’elle recevait. Elle les méritait par sa vie. Elle ne montrait aucun orgueil spirituel et n’était pas animée d’un esprit de lucre. Elle a vécu la vie et fait l’œuvre d’une véritable prophétesse.” — The Independant, 23 août 1915 .*.
Je suis plus que content et satisfait d’ avoir reçu cet e- mail temoignant de L’ Eglise Adventiste du 7e Jour de laquelle je suis membre. Merci Seigneur. Dieu ne cesse de benir son œuvre.
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