Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 195-198 Jour 048

Chapitre 32 — L’observation du sabbat

Le 25 décembre 1865, dans une vision, il m’a été montré que nous nous étions relâchés dans l’observation du sabbat. On n’a pas assez promptement rempli les tâches des six jours qui sont la part de l’homme et on ne s’est pas assez préoccupé de ne pas empiéter d’une heure sur le saint jour que Dieu s’est réservé. Il n’y a pas d’affaires humaines qui puissent être considérées comme d’une importance suffisante pour amener à transgresser le quatrième commandement.

Le Christ a permis de travailler le sabbat lorsqu’il s’agissait de sauver la vie des hommes et des animaux. Mais si nous violons le quatrième commandement pour un avantage d’ordre pécuniaire, nous transgressons le sabbat et par conséquent nous sommes coupables envers la loi de Dieu tout entière; car celui qui “pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous”. Si pour un bénéfice matériel nous transgressons l’ordre exprès du Seigneur, où nous arrêterons-nous? Où sera la limite? Une légère transgression, que l’on ne considère pas vraiment comme un péché, endurcit la conscience et affaiblit la sensibilité. Elle nous entraîne plus loin. Nous en arrivons à accomplir une somme de travail assez considérable tout en nous flattant d’être encore des observateurs du sabbat. Cependant, selon l’idéal du Christ, nous sommes des transgresseurs de chacun des préceptes de Dieu. Les observateurs du sabbat sont en défaut à cet égard. Dieu est exigeant et tous ceux qui essaient de gagner un peu de temps, qui cherchent à tirer bénéfice d’une heure prise au Seigneur, essuieront tôt ou tard une perte. Dieu ne peut les bénir comme il trouverait son plaisir à le faire, car ils déshonorent son nom et font peu de cas de ses préceptes. La malédiction de Dieu retombera sur eux et ils perdront dix ou vingt fois plus que ce qu’ils ont gagné. “Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez,… la nation tout entière!” Malachie 3:8, 9.

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Dieu a donné à l’homme six jours pour travailler à ses propres affaires, mais il s’est réservé un jour pendant lequel il désire qu’on l’honore tout particulièrement. Son autorité doit être respectée. Cependant, l’homme dérobe Dieu en volant un peu du temps que le Créateur s’est réservé. Le Seigneur a mis à part le septième jour pour le repos de l’homme, pour son bien tout autant que pour sa gloire. Il sait que l’homme a besoin d’un jour pour se reposer de son labeur et de ses soucis, sinon les tracas des six jours ouvrables mettraient en danger sa santé et sa vie.

Le sabbat a été fait pour l’homme. Transgresser en toute connaissance de cause le saint commandement qui interdit de travailler le septième jour est un crime aux yeux de Dieu, un crime tel que sous la loi mosaïque il était sanctionné par la mort du coupable. Mais ce n’était pas la seule sanction, car Dieu ne recevra pas dans le ciel celui qui transgresse sa loi. Il subira la seconde mort qui est le châtiment réservé au transgresseur de la loi divine.*

Chapitre 33 — Assurance sur la vie

Il m’a été montré que les adventistes ne devraient pas souscrire d’assurance sur la vie. C’est une transaction avec le monde que Dieu n’approuve pas. Ceux qui le font s’unissent au monde alors que Dieu appelle son peuple à en sortir et à s’en séparer. L’ange dit: “Le Christ vous a acquis par le sacrifice de sa vie. ‘Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.’” 1 Corinthiens 6:19, 20. “Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.” Colossiens 3:3, 4. Voilà la seule assurance sur la vie que connaisse le ciel.

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L’assurance sur la vie est une pratique du monde qui entraîne nos frères qui s’y conforment à s’écarter de la simplicité et de la pureté de l’Evangile. Il s’ensuit un affaiblissement de la foi et une diminution de la spiritualité. L’ange dit encore: “Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés à son admirable lumière.” 1 Pierre 2:9. En tant que peuple, nous appartenons d’une façon toute spéciale au Seigneur. Nous sommes l’acquisition du Christ. Des anges qui excellent en puissance nous entourent. Pas un seul passereau ne tombe à terre sans que notre Père céleste le sache. Même les cheveux de notre tête sont comptés. Dieu a pris tout particulièrement soin de son peuple qui ne devrait pas manquer de confiance en sa providence en se conformant à une pratique du monde.

Dieu désire que nous conservions notre caractère de peuple à part, principalement en ce qui concerne la simplicité et la sainteté. Ceux qui souscrivent une assurance sur la vie y investissent de l’argent qui appartient à Dieu et qu’il nous a confié pour l’employer aux progrès de sa cause. Bien peu de gens recevront quelque chose en retour d’une telle assurance et, privés de la bénédiction de Dieu, même ceux qui en profiteront sont assurés d’un dommage plutôt que d’un bénéfice. Ceux dont Dieu a fait ses économes n’ont pas le droit de faire profiter l’ennemi des biens que le Seigneur leur a confiés pour qu’ils les emploient à l’avancement de son œuvre.

Satan cherche sans cesse à nous détourner de l’œuvre solennelle qui consiste à nous préparer pour les événements que nous allons affronter bientôt. Dans le plein sens des termes, il est un imposteur et un habile enchanteur. Il dissimule ses pièges grâce aux rayons d’une lumière empruntée au ciel. Il induisit Eve à manger du fruit défendu en lui faisant croire qu’elle en tirerait de grands avantages. Il pousse ses suppôts à présenter divers brevets et inventions et d’autres affaires encore à des adventistes pressés de devenir riches, afin qu’ils tombent dans ce piège et se créent eux-mêmes des ennuis sans nombre. Il est toujours en éveil, affairé à retenir les hommes dans la servitude; par le moyen des mondains, il s’efforce d’entraîner les chrétiens qui ne sont pas sur leurs gardes à s’unir au monde. La convoitise des yeux, le désir de divertissements et de passe-temps agréables sont un piège pour le peuple de Dieu. Satan a des filets qui semblent innocents, mais avec lesquels il se prépare habilement à nous envelopper. Ce sont des spectacles, des amusements, des conférences sur la phrénologie, et toutes sortes d’inventions nouvelles destinées à entraîner le peuple de Dieu dans l’amour du monde et des choses qui sont dans le monde. Par cette union avec le monde, la foi faiblit et l’argent qui aurait dû être consacré à la cause de Dieu passe à l’ennemi. Ainsi, Satan vide adroitement la bourse des enfants de Dieu, qui encourent par cela même le déplaisir du Seigneur.*

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Tatiana Patrasco

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