Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 219-222 Jour 054

Chapitre 36 — Aliments carnés et stimulants

Chers frère et sœur H., je vous ai reconnus dans un groupe de personnes qui m’ont été montrées comme ayant besoin qu’une œuvre s’accomplisse en elles avant d’être sanctifiées par la vérité. Vous avez compris la vérité, mais elle n’a pas pris possession de vous. Son influence sanctifiante n’a pas pénétré votre vie. La lumière a cependant brillé sur votre sentier en ce qui concerne la réforme sanitaire et le devoir du peuple de Dieu d’être tempérants en toutes choses dans les derniers jours. J’ai vu que vous étiez au nombre de ceux qui étaient en retard sur ce point et que vous aviez besoin de réformer votre manière de manger, de boire et de travailler. Si l’on se conforme à la lumière reçue, elle produira une entière transformation dans la vie et le caractère de tous ceux qu’elle sanctifie…

Ma sœur, vous avez un sang vicié. La consommation d’aliments carnés vous a remplie d’humeurs scrofuleuses. L’usage du porc dans votre famille vous a fait un sang de mauvaise qualité. Il vous faut un régime composé uniquement de céréales, de fruits et de légumes cuits sans viande ni graisse d’aucune sorte. Il vous faudra assez longtemps pour acquérir une meilleure santé. Vous comprendrez mieux alors les lois de la vie, car il est impossible d’avoir un esprit actif et une intelligence claire lorsqu’on consomme en toute liberté de la viande.

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Nous vous conseillons donc de changer vos habitudes de vie, mais faites-le intelligemment. J’ai vu des familles qui ont quitté le régime carné, mais l’ont remplacé par une alimentation trop pauvre, et si mal préparée que l’estomac s’en dégoûte. De telles personnes m’ont dit que la réforme sanitaire ne leur convenait pas et qu’elle les affaiblissait. Voilà une des raisons pour lesquelles certains n’ont pas réussi en cette matière: nourriture trop pauvre, préparée sans soin, et toujours de la même façon. Il ne devrait pas y avoir une grande variété d’aliments au même repas, mais il ne faudrait pas que tous les repas soient composés des mêmes sortes d’aliments. Enfin, si la nourriture doit être préparée avec simplicité, il faut néanmoins qu’elle soit appétissante. En tout cas, laissez de côté la graisse qui diminue la valeur de vos plats. Mangez beaucoup de fruits et de légumes.

Les risques de maladies augmentent

Après avoir réduit leurs forces physiques en diminuant la quantité et la qualité de leur nourriture, certaines personnes concluent que leur ancienne manière de s’alimenter était la meilleure. L’organisme doit être nourri. Cependant, nous n’hésitons pas à dire que la viande n’est pas nécessaire à la santé. C’est le fait d’un appétit dépravé de l’exiger. Son usage excite les tendances animales et renforce les passions. Il s’ensuit une diminution de vigueur intellectuelle et morale. Le corps devient sans cesse plus grossier et l’esprit s’obscurcit.

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Ceux qui se préparent à être saints, purs et sans tâche afin d’entrer bientôt dans la compagnie des anges vont-ils continuer à ôter la vie à des créatures de Dieu pour se nourrir de leur chair et en jouir avec volupté? D’après ce que le Seigneur m’a montré, cet ordre de choses changera et le peuple de Dieu s’imposera toute sorte d’abstinences. Ceux qui consomment de grandes quantités de viande ne peuvent éviter de manger la chair d’animaux plus ou moins malades. Les procédés d’élevage des animaux engraissés pour la boucherie augmentent le nombre de bêtes malades, et seraientils élevés de la meilleure manière la viande n’en serait pas moins échauffée et malsaine à cause du trajet accompli de la ferme au marché. Les humeurs et la chair de ces animaux malades passent directement dans le sang de l’homme et deviennent humeurs et chair de même qualité. Ainsi, des maladies s’introduisent dans l’organisme et, si la personne a déjà un sang impur, la consommation de cette viande aggrave sérieusement la situation. Les risques de maladies sont augmentés dix fois par l’usage de la viande. Cette habitude diminue les forces physiques, intellectuelles et morales. Elle introduit le déséquilibre dans l’organisme, obscurcit l’esprit et émousse le sens moral. Nous vous assurons, cher frère et chère sœur, que vous ferez bien de laisser la viande de côté.

Thé et café

L’usage du thé et du café est également nuisible à l’organisme. Le thé produit un certain état d’ivresse. Sa consommation ruine graduellement les énergies physiques et mentales. Il stimule et accélère le fonctionnement de l’organisme, forçant la nature et donnant ainsi l’impression de rendre de grands services et de communiquer des forces. C’est une erreur. Le thé agit sur les nerfs et les laisse fortement affaiblis. Quand son action a disparu, on se trouve plus abattu qu’avant. La langueur et la faiblesse finissent par suivre la vigueur artificielle ainsi provoquée. Quand l’organisme est déjà surchargé et a besoin de repos, l’usage du thé éperonne la nature et produit une vigueur inaccoutumée. Mais la conséquence, c’est un affaiblissement et une moins grande capacité d’endurance. Ainsi, les forces abandonnent l’organisme avant le moment que le ciel avait fixé. Le thé est un poison et les chrétiens devraient s’en abstenir. Le café a les mêmes effets, mais à un plus grand degré encore. C’est un excitant, et autant il semble donner de forces, autant d’autre part il épuise et produit la prostration. Les buveurs de thé et de café en portent les signes sur leurs visages. Leur peau devient blême et semble privée de vie. Ils n’ont pas l’éclat de la santé.

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Le thé et le café ne sont pas des aliments. Les forces qu’ils donnent arrivent soudainement avant que l’estomac ait le temps de digérer. En réalité, ce que les usagers de ces stimulants appellent forces est seulement ceci: ils excitent les nerfs de l’estomac, qui transmet l’irritation au cerveau qui, à son tour, accélère l’action du cœur et cause une énergie de courte durée du système tout entier. Il s’agit là d’une fausse énergie, de la plus mauvaise qualité qui soit.

L’usage du thé s’accompagne de maux de tête, d’insomnies, de palpitations de cœur, d’indigestions, de tremblements nerveux et de bien d’autres maux…

Vous avez besoin d’esprits clairs et forts afin d’apprécier le caractère élevé de la vérité et de la grâce salvatrice Estimez à leur juste valeur les réalités éternelles. Si vous vous plaisez à de mauvaises habitudes dans la façon de vous alimenter et, en conséquence, si vous diminuez votre vigueur intellectuelle, vous ne connaîtrez pas le prix du salut et de la vie éternelle qui vous inspirerait le désir de conformer votre vie à celle du Christ. Vous ne vous renoncerez pas et vous ne ferez pas l’ardent effort de soumettre totalement votre volonté à celle de Dieu. C’est pourtant ce qu’exige sa Parole et ce qui est nécessaire pour vous rendre aptes à la vie éternelle.*

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Tatiana Patrasco

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