Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p.363-366 Jour 090

Chapitre 63 — La réforme sanitaire

Le 10 décembre 1870, il m’a été à nouveau montré que la réforme sanitaire fait partie intégrante de la grande œuvre grâce à laquelle le peuple de Dieu sera prêt pour la venue du Seigneur. Elle est au message du troisième ange ce que la main est au corps. L’homme a fait peu de cas du Décalogue, mais le Seigneur ne punira pas les transgresseurs de cette loi sans leur avoir au préalable envoyé un message d’avertissement. Le troisième ange proclame ce message. Si les hommes avaient toujours obéi au Décalogue, accordant leur vie aux principes qui y sont contenus, la malédiction de la maladie n’aurait pas inondé le monde comme elle le fait aujourd’hui.

Il est impossible que des hommes et des femmes violent la loi de la nature en s’adonnant à leurs appétits dépravés et à leurs passions déréglées, sans violer également la loi de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur a permis que la lumière de la réforme sanitaire brillât sur nous, afin que nous puissions voir le péché que nous commettons en violant les lois qui régissent notre être tout entier. Nos joies ou nos souffrances dépendent de l’obéissance aux lois de la nature ou de leur transgression. Notre miséricordieux Père céleste voit quelle est la condition déplorable des hommes qui, certains consciemment mais la plupart inconsciemment, vivent en violation des lois qu’il a établies. Aussi, par amour et par pitié pour la race humaine, il fait briller la lumière de la réforme sanitaire. Il publie sa loi et annonce le châtiment qui suivra la transgression afin que tous puissent apprendre à vivre en harmonie avec les lois de la nature. Il proclame sa loi si distinctement et la rend si évidente qu’elle est comme une ville située sur une montagne. Tous les êtres doués de responsabilité peuvent la comprendre s’ils le veulent. Les simples d’esprit ne seront pas tenus pour responsables. Enoncer clairement les lois de la santé et insister pour qu’on s’y conforme, telle est l’œuvre qui accompagne le message du troisième ange, afin de préparer un peuple qui soit prêt à accueillir le Seigneur quand il viendra sur les nuées des cieux.*

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Chapitre 64 — Dangers de la louange

Il m’a été montré qu’il faut agir avec beaucoup de prudence lorsqu’il est nécessaire de réconforter un homme ou une femme injustement critiqués. Il faut craindre de les porter à se reposer sur leur propre sagesse et à ne plus compter exclusivement sur Dieu. Il est dangereux de faire des compliments à quelqu’un ou de parler des talents d’un ministre du Christ. Au jour de Dieu, plusieurs seront pesés dans la balance et trouvés trop légers parce qu’on les a encensés. Frères et sœurs, ne flattez jamais quelqu’un à cause de ses talents, car il ne peut le supporter. Le cœur humain est porté à s’enfler d’orgueil, et là où l’orgueil règne, on perd facilement l’équilibre.

Frères et sœurs, je le répète, si vous voulez que votre âme soit nette du sang de tous les hommes, ne flattez ni ne louez jamais de pauvres mortels: cela peut causer leur ruine. Quelque humble que soit un frère, on ne le louera jamais sans danger. S’il possède vraiment cet esprit doux et humble qui est d’un grand prix devant Dieu, aidez-le à le conserver. Ce n’est ni en le blâmant injustement, ni en ne l’estimant pas à sa juste valeur qu’on y arrivera. Mais rares sont ceux qui peuvent supporter la louange sans inconvénient.

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Certains prédicateurs de talent aiment la louange. Les applaudissements sont pour eux un stimulant, tout comme le verre de vin pour l’ivrogne. Placez ces prédicateurs en présence d’un petit auditoire où ne se manifesteront ni excitation ni opposition: leur intérêt et leur zèle tomberont et ils apparaîtront aussi abattus que l’ivrogne lorsqu’il est privé de sa boisson favorite. Ces hommes ne deviendront de bons ouvriers que lorsqu’ils auront appris à se passer de l’excitation que provoquent les applaudissements.*

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Tatiana Patrasco

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