Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 082- 085 Jour 360

L’economie au foyer

Pratiquez l’économie à votre foyer. On trouve là beaucoup d’idoles dont il faut se débarrasser. Abandonnez vos plaisirs égoïstes. Je vous en supplie, ne dépensez pas tout votre argent à meubler vos demeures, car c’est l’argent du Seigneur, et il vous en redemandera compte. Parents, pour l’amour du Christ, n’employez pas cet argent à favoriser les caprices de vos enfants; ne leur apprenez pas à cultiver les manières et les habitudes qui leur donneront de l’influence dans le monde. Est-ce ainsi qu’ils seront amenés à sauver des âmes pour lesquelles le Christ est mort? Non certes; cela créera l’envie, la jalousie, la suspicion. Vos enfants seront conduits à rivaliser avec les extravagances mondaines, et à dépenser l’argent du Seigneur pour ce qui n’est pas essentiel à la santé et au bonheur.

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Ne laissez pas croire à vos enfants que votre amour pour eux doit s’exprimer par une indulgence de leur orgueil et de leur souci de paraître. Ce n’est pas le moment aujourd’hui d’imaginer des moyens pour dépenser son argent. Cherchez plutôt à économiser. Au lieu de favoriser les inclinations à l’égoïsme, de faire des dépenses pour ce qui détruit votre faculté de raisonner, efforcez-vous de combattre le moi afin de contribuer à faire flotter l’étendard de la vérité dans de nouveaux champs. L’intelligence est un talent; utilisez-la à savoir comment employer vos biens pour le salut des âmes.

Faites comprendre à vos enfants que le Seigneur a un droit sur tout ce qu’ils possèdent, un droit que rien ne peut aliéner; tout ce qu’ils ont leur est confié seulement pour éprouver leur obéissance. Inspirez-leur l’ambition d’ajouter des étoiles à leur couronne en gagnant de nombreuses âmes à l’Evangile.

L’argent est un bien nécessaire; qu’il ne soit pas dépensé pour des choses inutiles. Dieu a besoin de vos dons volontaires. Trop souvent ceux qui possèdent des richesses ne songent pas aux pauvres qui meurent de faim. Ils disent: “Je ne puis nourrir tous ces gens-là.” Mais si vous pratiquez l’économie que vous a enseignée le Christ, vous pourrez en nourrir au moins un. Il se peut même que vous puissiez en nourrir plusieurs, et, de plus, donner à leur âme le pain de vie. “Ramassez les morceaux qui restent afin que rien ne se perde.” Jean 6:12. Ces paroles ont été prononcées par celui qui possède toutes les richesses de l’univers. Malgré sa puissance miraculeuse qui avait procuré des aliments à des milliers d’êtres humains, il ne dédaigne pas de leur donner une leçon d’économie.

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Un bon usage du temps, de la force et de l’argent

Pratiquez l’économie dans l’emploi de votre temps: il appartient au Seigneur. Votre force aussi est à lui. Si vous avez des habitudes extravagantes, abandonnez-les. Si vous les tolérez, vous ferez naufrage pour l’éternité. Des habitudes d’économie, de travail et de sobriété, sont, même en ce monde, un meilleur lot pour vous et vos enfants qu’un riche douaire.

Nous sommes pèlerins et étrangers sur la terre. Ne dépensons pas notre argent à satisfaire des désirs que le Seigneur réprouve. Donnons plutôt l’exemple à ceux qui nous entourent. Représentons dignement notre foi en restreignant nos besoins. Que les églises se lèvent comme un seul homme et travaillent avec ardeur, comme marchant à la pleine lumière de la vérité présente. Que votre influence impressionne les âmes de la sainteté des exigences de Dieu.

Si la providence vous a gratifiés de richesses, ne nourrissez pas la pensée que vous n’avez pas à vous engager dans quelque travail utile, que vous avez suffisamment pour manger, boire et vous réjouir. Ne restez pas oisifs pendant que d’autres luttent pour obtenir les moyens nécessaires à la cause. Investissez vos biens dans l’œuvre du Seigneur. Si vous ne faites pas votre devoir en aidant ceux qui périssent, sachez que votre indolence sera punie.

C’est Dieu qui accorde aux hommes le pouvoir de gagner de l’argent. Il leur a confié ce talent, non pour leur propre satisfaction, mais pour leur donner l’occasion de lui rendre ce qui lui est dû. Avec cet objectif en vue, ce n’est pas un péché de gagner de l’argent. On doit se procurer celui-ci par son labeur, et il faut que la jeunesse apprenne à cultiver des habitudes de travail. La Bible ne condamne pas celui qui possède des richesses si celles-ci sont acquises honnêtement. C’est l’amour égoïste de l’argent qui est la racine de tous les maux. La richesse s’avérera être une bénédiction si nous la considérons comme étant celle du Seigneur, si nous la recevons avec reconnaissance et la retournons avec le même esprit au grand donateur.

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Mais de quelle valeur sera une fortune considérable si elle sert à construire des palais ou si elle est placée dans des banques? Qu’est-elle en comparaison du salut d’une seule âme pour laquelle Jésus a donné sa vie?

A ceux qui ont amassé des trésors dans les derniers jours, le Seigneur déclare: “Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu.” Jacques 5:2, 3.

Dieu nous exhorte en ces termes: “Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. Car là où sera votre trésor, là sera votre cœur. Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant. Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir. Qu’il arrive à la deuxième ou à la troisième veille, heureux ces serviteurs, s’il les trouve veillant! Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas.” Luc 12:33-40.*

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Tatiana Patrasco

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