Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 111- 115 Jour 367

Le secret du bonheur

Le mariage qui est une union pour la vie est le symbole de l’union du Christ avec son Eglise. L’esprit que le Christ manifeste envers son Eglise est le même qui doit régner entre les époux.

Ni le mari ni la femme ne doit chercher à dominer. Le Seigneur a posé les principes destinés à nous guider à cet égard. Le mari doit aimer sa femme comme le Christ a aimé l’Eglise, et il faut que la femme respecte et aime son mari. Tous deux cultiveront un esprit de bonté, étant bien déterminés à ne jamais se faire de la peine l’un à l’autre.

Mon frère, ma sœur, vous êtes dotés tous les deux d’une forte volonté. Elle peut être pour vous et pour ceux avec lesquels vous entrez en contact une grande bénédiction ou une grande malédiction. N’essayez pas de vous contraindre l’un l’autre, ce serait agir au détriment de votre amour. Vous détruiriez ainsi la paix et le bonheur de votre foyer. Ne laissez pas pénétrer la discorde dans votre ménage, car vous seriez malheureux tous les deux. Soyez bons dans vos paroles et aimables dans vos actions; renoncez à vos désirs personnels. Veillez sur vos propos, car ils ont une grande influence pour le bien ou pour le mal. Que votre voix ne laisse pas percer l’irritation. Mettez dans votre vie à deux le doux parfum de l’image du Christ.

Avant de contracter une union aussi intime que celle du mariage, on devrait apprendre à se dominer soi-même et savoir comment se comporter avec ses semblables.

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Desinteressement

Ces crises se produisent aussi entre mari et femme. S’ils ne sont pas soumis à l’Esprit de Dieu, ils manifesteront alors le même esprit impulsif et déraisonnable qui se révèle si fréquemment chez les enfants. Cette lutte entre deux volontés sera semblable au roc qui se heurte contre le roc.

Mon frère, soyez bon, patient, indulgent. Souvenez-vous que votre épouse vous a accepté pour mari, non pour dominer sur elle, mais pour être son soutien. Ne soyez jamais impérieux ni arbitraire. N’exercez pas votre volonté pour obliger votre femme à faire ce que vous voulez. Souvenez-vous qu’elle aussi a une volonté, et qu’elle peut avoir autant que vous le désir d’agir à sa guise. Souvenez-vous aussi que vous avez l’avantage d’une expérience plus longue. Ayez pour elle des égards et de la courtoisie. “La sagesse d’en haut, dit l’apôtre, est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits.” Jacques 3:17.

Il est une victoire que vous devez absolument remporter: c’est la victoire sur l’obstination. Vous n’y arriverez qu’avec l’aide du Christ. Vous pourrez livrer un dur et long combat pour vous dominer, mais vous ne réussirez pas sans la force qui vient d’en haut. Par la grâce du Christ, vous obtiendrez la victoire sur vous-même et sur votre égoïsme. Si vous vivez de la vie du Christ, si vous êtes prêt au sacrifice à chaque instant, si vous témoignez constamment une sympathie toujours plus grande à ceux qui ont besoin d’être secourus, vous remporterez victoire sur victoire. Jour après jour, vous apprendrez mieux à vous dominer vous-même et à fortifier les points faibles de votre caractère. Le Seigneur Jésus sera votre lumière, votre force, votre couronne de joie, parce que votre volonté sera soumise à la sienne.

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Hommes et femmes peuvent atteindre l’idéal que le ciel leur propose s’ils consentent à s’appuyer sur le Christ. Donnez-vous à lui sans réserve. Le sentiment que vous avez de lutter pour obtenir la vie éternelle, vous affermira et vous encouragera. Le Sauveur peut vous accorder la force de vaincre. Grâce à lui, vous détruirez l’égoïsme jusque dans ses racines les plus profondes.

Jésus est mort afin que la vie de l’homme, confondue dans la sienne, connaisse la communion de la divinité et de l’humanité. Il est venu ici-bas, et il a vécu une existence divino-humaine, afin que la nôtre soit aussi belle qu’il le désire. Il vous demande de renoncer à vous-même et de porter votre croix. Alors rien ne pourra empêcher le développement harmonieux de tout votre être.

Eclairer le sentier des autres

Souvenez-vous, mon frère et ma sœur, que Dieu est amour, et que par sa grâce vous pouvez vous rendre heureux mutuellement, comme vous l’avez promis lors de votre* mariage. Grâce à la force du Rédempteur, vous travaillerez avec sagesse et avec puissance pour contribuer au relèvement de quelque malheureuse existence. Que ne peut faire le Christ? Il est parfait en sagesse, en justice et en amour. Ne vous renfermez pas en vous-mêmes; ne vous contentez pas de placer toutes vos affections l’un sur l’autre. Profitez de chaque occasion pour travailler au bonheur de ceux qui vous entourent; partagez avec eux votre amour. Des paroles aimables, des regards de sympathie, des expressions de reconnaissance sont pour beaucoup d’isolés comme un verre d’eau fraîche à une âme altérée. Un mot d’encouragement, un acte de bonté fait beaucoup pour alléger le fardeau qui repose lourdement sur des épaules fatiguées. Le vrai bonheur se trouve dans le don de soi-même au service de ses semblables. Chaque parole prononcée, chaque acte accompli dans cet esprit est inscrit dans les livres du ciel comme ayant été dit ou fait pour le Christ. “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, a-t-il dit, c’est à moi que vous les avez faites.” Matthieu 25:40.

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Epanouissez-vous au grand soleil de l’amour du Sauveur. Vous exercerez alors une influence bénie. Que l’esprit du Christ s’empare de vous, et que la loi de la bonté soit sur vos lèvres. L’indulgence et l’altruisme caractérisent les paroles et les actes de ceux qui sont nés de nouveau pour vivre en Jésus-Christ.

“Nul de nous ne vit pour lui-même.” Romains 14:7. Le caractère se manifeste tout naturellement. Le regard, le ton de la voix, les actes contribuent au bonheur ou au malheur du foyer. Ils modèlent le caractère des enfants; ils inspirent ou tendent à détruire la confiance et l’amour. Ils rendent meilleurs ou pires, heureux ou malheureux. Apportons chez les nôtres la connaissance de la Parole dans la vie pratique. Faisons tout ce que nous pouvons pour purifier, éclairer, encourager ceux qui font partie de notre famille.

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Il en est beaucoup en ce monde qui se meurent faute d’amour et de sympathie. Bien des maris aiment leur femme, mais ils sont trop égoïstes pour le leur manifester. Ils ont une fausse dignité, un faux orgueil qui les empêche de montrer leur amour par des paroles ou par des actes. Beaucoup ne se sont jamais rendu compte combien le cœur de leur compagne était avide de mots tendres et d’affection. Lorsqu’il leur arrive d’ensevelir leur épouse bien-aimée, ils murmurent contre la Providence qui les en a privés alors qu’ils devraient comprendre que c’est la manière dont ils se sont comportés qui a causé sa mort prématurée. Il nous faut mourir au moi, et estimer les autres plus que nous-mêmes. — Testimonies for the Church 3:527, 528 (1875).*

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Tatiana Patrasco

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