Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 142- 147 Jour 375

L’acquisition de proprietes pour nos institutions

Le Seigneur influencera l’esprit de certains hommes d’une manière inespérée. D’aucuns qui, en apparence, sont des ennemis de la vérité emploieront, selon la Providence, leurs capitaux à construire des maisons et à cultiver des terrains. Avec le temps, ces propriétés seront mises en vente à un prix bien inférieur à celui qu’elles ont coûté. Nos frères verront là des offres providentielles, et pourront acheter ainsi d’excellentes propriétés pour notre œuvre d’éducation. Humblement et dans un esprit de sacrifice, ils pourront faire des plans en conséquence. C’est ainsi que des riches prépareront inconsciemment les instruments qui permettront au peuple de Dieu de faire avancer rapidement son œuvre.

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Dans différents endroits, il faudra acheter des terrains pour y construire des sanatoriums. Nos frères devraient profiter des occasions qui s’offrent à eux pour se rendre acquéreurs de propriétés, loin des villes, où il y ait déjà des bâtiments, ainsi que des vergers en pleine production. Le terrain a de la valeur; près de nos sanatoriums, une partie de celui-ci pourrait être affecté à la construction de maisons pour les employés ou ceux qui se préparent à l’œuvre médicale.

Pas d’institutions gigantesques

Il m’a été montré maintes fois qu’il n’est pas sage de bâtir des sanatoriums gigantesques. Ce n’est pas par les plus grandes institutions que le plus grand travail sera accompli. Un immense sanatorium exige de nombreux employés. Or, où beaucoup de gens sont réunis, il est bien difficile de maintenir un niveau spirituel élevé. Dans une grande institution, il arrive souvent que les postes de confiance soient occupés par des personnes qui ne sont pas précisément spirituelles, et ne se conduisent pas avec sagesse envers ceux qui, s’ils étaient bien traités, seraient touchés par la vérité et se convertiraient.

Il n’y a pas un quart de travail accompli qui l’ait été en expliquant aux malades les saintes Ecritures. C’est pourtant ce qui devrait être fait dans nos sanatoriums si les employés avaient eux-mêmes reçu toutes les instructions voulues au point de vue religieux.

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Si un certain nombre d’ouvriers du Seigneur sont réunis dans un endroit, il faut développer une plus grande spiritualité que celle qui a été constatée dans nos grands sanatoriums.

On pourrait croire que ce serait une bonne chose de choisir pour nos sanatoriums un endroit où se trouvent des gens riches, que cela donnerait un certain caractère à notre œuvre et nous assurerait une clientèle intéressante. C’est une erreur. “L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère.” 1 Samuel 16:7. L’homme regarde à l’apparence extérieure; Dieu regarde au cœur. Moins nous aurons de maisons luxueuses près de nos institutions, moins nous aurons de difficultés…

Nos sanatoriums ne doivent pas être situés près des demeures des riches, où ils sont considérés comme des innovations qui déplaisent. On en parlera d’une manière défavorable, parce qu’on y reçoit des malades de toutes les classes de la société. La religion pure et sans tache fait des enfants de Dieu une seule et même famille, unie avec le Christ en Dieu. Mais l’esprit du monde est un esprit d’orgueil, de partialité, d’exclusivisme, ne favorisant que quelques privilégiés. — Testimonies for the Church 7:88, 89 (1902).*

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Chapitre 19 — Notre signe distinctif

Un esprit d’irrévérence et de négligence dans l’observation du sabbat menace nos sanatoriums. C’est aux hommes responsables de l’œuvre médicale missionnaire qu’incombe le devoir de donner des instructions aux médecins, aux infirmières et aux autres employés en ce qui concerne le saint jour du repos. Mais c’est aux médecins surtout de montrer l’exemple. Leur genre de travail les conduit naturellement à se croire justifiés en faisant beaucoup de choses le jour du sabbat dont ils devraient s’abstenir. Autant que faire se peut, qu’ils s’organisent de manière à mettre de côté toute besogne ordinaire.

Il arrive fréquemment que les médecins et les infirmières soient appelés à s’occuper des malades le jour du sabbat, et parfois il leur est impossible de prendre le temps de se reposer et d’assister aux services religieux. Il est vrai que les besoins de l’humanité souffrante ne doivent jamais* être négligés. Le Sauveur, par son exemple, nous a enseigné qu’il est bien de soulager ceux qui souffrent le jour du sabbat. Mais le travail qui n’est pas absolument indispensable, comme les traitements ordinaires et les opérations chirurgicales qui ne sont pas urgentes, devrait être différé. Que les patients comprennent que les médecins et leurs assistants ont besoin d’un jour pour se reposer; qu’ils se rendent compte que ceux qui prennent soin d’eux craignent le Seigneur et désirent sanctifier le jour mis à part pour ses enfants afin d’être un signe entre Dieu et eux.

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Les éducateurs et ceux qui sont instruits dans nos institutions médicales devraient se souvenir qu’une stricte observation du sabbat a pour eux et leurs patients une grande signification. En observant ce jour, qui doit être sanctifié selon l’ordre de Dieu, ils mettent en évidence leur signe distinctif, montrant clairement qu’ils sont du côté du Seigneur.

Aujourd’hui, comme toujours, nous devons être un peuple particulier, un peuple qui ne vit pas selon les coutumes du monde, et qui ne s’unit pas à ceux qui manquent de sagesse pour discerner clairement les ordres de Dieu formulés dans sa loi. Toutes nos institutions médicales doivent être connues comme étant des maisons fondées par les Adventistes du Septième Jour, ayant pour but de représenter les différentes caractéristiques de notre œuvre médicale, et de préparer ainsi la venue du Seigneur. Il faut donc chercher à travailler en harmonie avec le ciel. Nous devons rendre témoignage à toute nation, à toute tribu et à toute langue que nous constituons un peuple qui aime et craint Dieu, un peuple qui sanctifie le mémorial de la création, le signe entre Dieu et ses enfants fidèles indiquant qu’il est celui qui les sanctifie. Confessons franchement notre foi en la venue prochaine de notre Sauveur sur les nuées des cieux.

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En tant qu’adventistes, nous avons été très humiliés par la manière d’agir de quelques-uns de nos frères qui occupent des postes de confiance et se sont détournés des anciens sentiers. Pour faire triompher leurs idées, ils ont renié leur foi par leurs paroles. C’est ainsi que l’on se rend compte de la confiance que l’on peut avoir dans la sagesse et le jugement des hommes. Aujourd’hui, comme jamais auparavant, nous avons besoin de discerner le danger que nous courons de nous détourner des commandements de Dieu. Il nous faut, comprendre que le Seigneur nous a donné un message précis pour avertir le monde, comme il en avait donné un autrefois à Noé pour les antédiluviens.

Que notre peuple ait bien soin de ne pas minimiser l’importance du sabbat en s’unissant aux incroyants. Qu’il craigne de se détourner des principes de notre foi, avec l’idée que ce n’est pas mal de se conformer au monde. Qu’il se garde bien d’écouter les conseils d’un homme, quelle que soit la position qu’il occupe, qui aillent à l’encontre de ce que le Seigneur a opéré pour que son peuple soit séparé du monde.

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Tatiana Patrasco

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