Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 147- 151 Jour 376

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Le danger des conseils mondains

Dieu met ses enfants à l’épreuve afin de se rendre compte de leur fidélité. Notre œuvre consiste à proclamer au monde le premier, le deuxième et le troisième message. En nous acquittant de notre tâche, nous ne devons ni mépriser, ni craindre nos adversaires. Nous lier par contrats à ceux qui ne partagent pas notre foi, n’est pas conforme à la volonté divine. Il faut traiter avec bonté et courtoisie tous ceux qui refusent de servir Dieu, mais ne leur demandons jamais conseil en ce qui concerne les intérêts vitaux de notre œuvre. En mettant notre confiance en Dieu, marchons de l’avant avec fermeté, accomplissant cette œuvre d’une manière désintéressée. Appuyons-nous humblement sur lui, en nous remettant nous-mêmes à sa providence pour notre vie présente et future. Persévérons jusqu’à la fin, nous souvenant que nous recevons les bénédictions du ciel, non à cause de nos mérites, mais à cause de ceux du Christ, et parce que nous acceptons, par la foi en lui, les nombreuses grâces de Dieu.

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Je prie le Seigneur afin que mes frères comprennent que le troisième message a pour nous une grande signification, et que l’observation du vrai jour de repos doit être le signe qui distingue ceux qui servent Dieu de ceux qui ne le servent pas. Que les chrétiens qui se sont endormis dans l’indifférence se réveillent. Nous sommes appelés à la sainteté, et nous devrions éviter soigneusement de donner l’impression qu’il est sans grande importance de conserver les traits particuliers de notre foi. C’est sur nous que repose l’obligation solennelle de prendre plus fermement position pour la vérité aujourd’hui que dans le passé. La ligne de démarcation entre ceux qui observent les commandements de Dieu et ceux qui les transgressent doit être tracée si nettement qu’on ne saurait s’y méprendre. Nous devons honorer Dieu consciencieusement, employer avec diligence tous les moyens pour rester en communion avec lui, afin que nous puissions recevoir les bénédictions indispensables à un peuple qui doit être sévèrement éprouvé. Donner l’impression que notre foi, notre religion, n’est pas une force qui dirige notre vie, c’est grandement déshonorer Dieu. En agissant ainsi, nous nous détournons de ses commandements, qui sont notre vie, et nous renions qu’il est notre Dieu et que nous sommes son peuple.*

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Chapitre 20 — Le sabbat dans nos restaurants

La question a été posée: “Nos restaurants doivent-ils être ouverts le jour du sabbat?” Je réponds: Non! L’observation du sabbat est un témoignage que nous rendons au Seigneur; c’est la marque, ou le signe, entre lui et nous que nous sommes son peuple. Que cette marque ne soit oblitérée sous aucun prétexte.

Si les employés de nos restaurants devaient servir des repas le sabbat comme les autres jours de la semaine, où serait leur jour de repos, et quand pourraient-ils récupérer leurs forces physiques et spirituelles?

Récemment, des instructions spéciales m’ont été données à ce sujet. Il m’a été montré que des efforts seraient tentés pour porter atteinte à l’observation du sabbat, et que des hommes demanderaient que l’on ouvre nos restaurants le jour du repos. Mais ne faisons jamais une chose pareille.

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Une scène se passa devant moi. J’étais un vendredi dans un de nos restaurants à San Francisco. Plusieurs employés étaient occupés à faire des paquets qui pouvaient être facilement emportés à la maison, et un certain nombre de personnes les attendaient. Je demandai ce que cela voulait dire. On me répondit que quelques pensionnaires étaient contrariés parce que, à cause de la fermeture du restaurant, ils ne pouvaient se procurer le sabbat les mêmes aliments que pendant les autres jours de la semaine. Comprenant toute la valeur des aliments obtenus au restaurant, ils protestaient contre la fermeture de celui-ci le sabbat et demandaient qu’il reste ouvert chaque jour, prétendant qu’ils en souffriraient s’il était fermé. “Aujourd’hui, dirent les employés, nous nous efforçons de donner satisfaction à ceux qui veulent des aliments sains le samedi. Ils prennent le vendredi des provisions qui se conserveront jusqu’au sabbat. De cette manière nous allons au-devant des récriminations que provoque la fermeture de nos restaurants le jour du repos.”

La ligne de démarcation entre les adventistes et le monde doit toujours être maintenue. Notre base est la loi de Dieu, qui nous enjoint entre autres d’observer le sabbat; car, comme il est bien spécifié au chapitre 31 de l’Exode, l’observation du sabbat est un signe entre Dieu et son peuple. “Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Eternel qui vous sanctifie. Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte… Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé.” (Vers. 13, 14, 17.)

Il faut prendre garde à une parole formelle de l’Ecriture, même si par notre obéissance nous devions contrarier sérieusement ceux qui ne respectent pas le sabbat. D’un côté, nous avons les prétendues nécessités de l’homme; de l’autre, les commandements de Dieu. Qu’est-ce qui a pour nous le plus d’importance?

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Dans nos sanatoriums, les patients, ainsi que les médecins, leurs assistants et les infirmières doivent se nourrir le jour du sabbat, comme n’importe quelle famille adventiste, et faire aussi peu de travail que possible. Mais il ne faut pas que nos restaurants restent ouverts le samedi. Que les employés soient assurés de pouvoir assister au culte ce jour-là. La fermeture de nos restaurants est comme un mémorial pour Dieu, un mémorial qui déclare que le septième jour est le sabbat et que tout travail qui peut être évité soit mis de côté.

Il m’a été montré que l’une des principales raisons pour lesquelles nos restaurants et nos dispensaires devraient être établis dans les grandes villes, c’était pour attirer l’attention des hommes influents sur le message du troisième ange. Lorsque ceux-ci verront nos restaurants fermés le sabbat, ils voudront en connaître la raison. En répondant à leurs questions, nous aurons l’occasion de leur parler de notre foi. Nous pourrons leur distribuer des brochures et des journaux, afin qu’ils soient amenés à faire la différence entre “celui qui sert Dieu, et celui qui ne le sert pas”. Malachie 3:18. C’est ainsi qu’ils pourront connaître le message pour notre époque.

Tous les adventistes ne se distinguent pas autant qu’ils le devraient en ce qui concerne l’observation du sabbat. Veuille le Seigneur les aider à se réformer à cet égard. Le but de chaque famille est de se tenir fermement sur le sentier de l’obéissance.*

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Tatiana Patrasco

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