Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p. 282- 286 Jour 410

La recompense d’une etude serieuse

Le Christ et sa Parole sont en parfaite harmonie. Reçue et obéie, celle-ci ouvre un sûr chemin à tous ceux qui veulent marcher dans la lumière, comme le Christ est dans la lumière. Si le peuple de Dieu appréciait mieux sa Parole, nous aurions déjà le ciel ici-bas.

Les chrétiens devraient la sonder avec avidité. Qu’ils recherchent avec soin la lumière qui s’en dégage, et prennent le temps de comparer des passages entre eux; qu’ils lisent moins les journaux, les magazines ou les romans. Leur grand désir devrait être de manger la chair et de boire le sang du Fils de Dieu. Leurs vies se conformeraient ainsi aux principes et aux promesses de l’Ecriture. Ses instructions seraient pour eux comme une source d’eau jaillissant jusque dans la vie éternelle. Les ondées rafraîchissantes de la grâce raviveraient leur âme. Ils seraient affermis et encouragés par les paroles de l’inspiration.

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Les prédicateurs seraient ainsi animés par la foi divine, et leurs prières, caractérisées par une ferveur particulière. Sous les rayons de la lumière céleste, ils oublieraient toutes leurs fatigues; la vérité pénétrerait dans leur vie, et ses principes seraient comme un cours d’eau rafraîchissant, désaltérant constamment l’âme.

La philosophie divine est la règle de la vie chrétienne. Tout notre être est imprégné des principes vitaux du ciel. Les mille riens qui occupent le temps disparaissent devant une piété biblique qui sanctifie.

La Bible, et la Bible seule, peut produire ces bons résultats. C’est la sagesse et la puissance divines qui opèrent si merveilleusement dans les cœurs réceptifs. Oh, à quoi ne pourrions-nous pas atteindre si nous soumettions notre volonté à celle de Dieu! C’est de la puissance divine dont nous avons besoin, où que nous soyons. La frivolité qui existe dans l’Eglise la rend faible et indifférente. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit cherchent avidement des canaux par lesquels ils communiqueront au monde les divins principes de la vérité.

Des lumières artificielles peuvent apparaître, sem blant venir du ciel, mais elles ne sauraient luire comme l’étoile de la sainteté, l’étoile brillante du ciel qui guide les pas de l’étranger et du voyageur vers la cité divine. De fausses lumières prendront la place de la véritable, et beaucoup d’âmes seront troublées pendant un certain temps. Dieu veuille qu’il n’en soit pas ainsi pour nous! La vraie lumière luit maintenant, et elle éclaire tous ceux qui tournent leurs regards vers le ciel.*

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Chapitre 45 — La direction de notre œuvre

Plusieurs journaux des Etats-Unis ont publié des articles au sujet d’une prétendue rivalité entre le docteur Kellogg* et Mme E.-G. White. Il s’agissait de savoir lequel des deux était à la tête des Adventistes du Septième Jour. En lisant ces articles j’ai été peinée au-delà de toute expression de ce que l’on puisse mal comprendre mon œuvre et celle du docteur Kellogg au point de publier de telles inexactitudes. Il n’y a jamais eu entre ce dernier et moi-même de compétition à ce sujet. Personne ne m’a jamais entendu revendiquer la place de chef de la Dénomination.

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La direction de notre œuvre

J’ai une œuvre qui comporte une grande responsabilité; celle de faire connaître, par la parole et par la plume, non seulement aux adventistes, mais au monde, les instructions qui m’ont été données. J’ai publié de nombreux ouvrages, grands et petits, dont quelques-uns ont été traduits en plusieurs langues. Mon travail consiste à expliquer aux autres les Ecritures comme le Seigneur me les a fait comprendre.

Dieu n’a donné à quiconque parmi les Adventistes du Septième Jour un pouvoir absolu pour contrôler tout le Mouvement ou n’importe quelle branche de l’œuvre. Il n’a pas stipulé que la direction de la Dénomination reposerait sur quelques hommes seulement, mais que les responsabilités seraient partagées par un grand nombre de frères compétents.

Chaque membre de l’Eglise adventiste dispose d’une voix dans le choix des membres dirigeants. L’église nomme les présidents des Fédérations. Des délégués choisis par celles-ci nomment les présidents des Unions de Fédérations, et des délégués choisis par les Unions élisent les membres dirigeants de la Conférence Générale. Ainsi, chaque Union, chaque Fédération, chaque église, chaque membre, directement ou par ses représentants, dispose d’une voix pour élire les hommes qui porteront les principales responsabilités de la Conférence Générale.

Experiences du debut

Aux premiers jours de notre Dénomination, le Seigneur désigna le pasteur James White pour s’occuper, en collaboration avec sa femme et l’assistance divine, de la direction de son œuvre.

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La manière dont cette œuvre s’est développée est bien connue. Une imprimerie fut établie à Rochester (Etat de New York), et installée plus tard à Battle-Creek (Etat du Michigan). Des années plus tard, une maison d’édition fut fondée sur les Côtes du Pacifique.

Je remercie le Seigneur de nous avoir donné le privilège de participer à cette œuvre dès son origine. Mais ni alors, ni depuis que celle-ci a pris une grande extension, et que les responsabilités ont été largement réparties, personne ne m’a jamais entendu prétendre à la direction de notre Mouvement.

Depuis l’année 1844, j’ai reçu des messages du Seigneur et je les ai transmis à notre Eglise. C’est là mon œuvre: faire part à nos membres de la lumière que le Seigneur m’a donnée. J’ai pour mission de recevoir et de communiquer les messages de Dieu. En ce qui concerne notre Eglise, la seule place que j’occupe est celle d’une messagère.

Pendant de nombreuses années, le docteur Kellogg a été le médecin principal de notre œuvre médicale. Mais il lui était impossible d’agir comme le directeur de l’œuvre en général.

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Tatiana Patrasco

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