Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 475-478 Jour 118

Avertissements aux predicateurs

Satan emploie certains hommes pour engager à la présomption ceux qui aiment Dieu. Cela est particulièrement le cas pour ceux qui se laissent tromper par le spiritisme. Les spirites ne considèrent généralement pas le Christ comme le Fils de Dieu, et leur infidélité entraîne bien des âmes au péché de présomption. Ils proclament toujours leur supériorité sur le Christ, comme le fit Satan en contestant avec le Prince de la vie. Les spirites, dont les âmes sont mortes dans leurs péchés — péchés d’un caractère révoltant — et dont les consciences sont cautérisées, osent prononcer avec leurs lèvres souillées, le nom du Fils immaculé de Dieu, et blasphémer son nom, élevé au-dessus de tous les noms, en le mêlant aux vilenies qui sont la marque de leurs natures corrompues.

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Les hommes qui adoptent ces blâmables hérésies essaieront d’entraîner dans des controverses ceux qui enseignent la Parole de Dieu et qui n’auront pas toujours le courage de ne pas relever le défi qui leur est lancé. Certains de nos prédicateurs n’ont pas osé dire à ces hommes: Dieu nous a donné dans sa Parole une description fidèle de votre comportement et des hérésies qui sont les vôtres. Certains de nos prédicateurs, pour ne pas donner à ces gens une occasion de triompher et craignant d’être accusés de couardise, se sont laissés entraîner à discuter ouvertement avec eux. Mais en discutant avec des spirites, ce n’est pas à des hommes seulement qu’ils ont affaire, mais à Satan et à ses anges. Ils se sont mis en communication avec les puissances des ténèbres et ils ont attiré autour d’eux les anges déchus.

Les spirites désirent faire de la publicité à leurs hérésies, et les prédicateurs les encouragent dans ce sens lorsqu’ils consentent à engager une discussion avec eux. Ils leur donnent l’occasion d’exposer leurs fausses doctrines et chaque fois des âmes sont séduites. La meilleure manière de se comporter est donc d’éviter de telles rencontres.

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La présomption est une tentation courante. Lorsqu’il l’emploie, Satan remporte la victoire neuf fois sur dix. Ceux qui professent être disciples du Christ et qui proclament, en affirmant leur foi, qu’ils se sont enrôlés dans la bataille contre le mal, cèdent fréquemment sans réfléchir à des tentations auxquelles ils ne peuvent échapper sans miracle. Par la méditation et la prière, ils éviteraient de se placer dans une position dangereuse, qui permet à Satan de prendre l’avantage sur eux. Nous ne pouvons pas témérairement nous réclamer des promesses de Dieu alors que nous affrontons hardiment le danger, violant les lois de la nature et méprisant la prudence et la raison que Dieu met à notre disposition. Il s’agit là de la présomption la plus flagrante. — Testimonies for the Church 4:44, 45 (1876).*

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Chapitre 79 — La puissance de l’appétit

Une des plus fortes tentations que l’homme doive affronter, c’est celle de l’appétit. Il règne un rapport mystérieux et merveilleux entre le corps et l’esprit qui réagissent l’un sur l’autre. Le premier souci de la vie devrait être de conserver son corps en bonne condition pour que chaque organe de la machine vivante puisse jouer son rôle avec harmonie. Négliger le corps, c’est négliger l’esprit. Des corps maladifs et des esprits diminués ne peuvent glorifier Dieu. Se laisser aller à la gourmandise aux dépens de sa santé constitue un abus pernicieux. Ceux qui manquent de modération, dans le manger ou le boire, ou en quoi que ce soit, gaspillent leurs énergies physiques et diminuent leurs forces morales. La transgression des lois physiques se fera sentir un jour.

Le Sauveur du monde savait que céder à son appétit entraîne la débilité physique et émousse les organes de la perception de telle sorte que les choses sacrées et éternelles ne peuvent plus être discernées. Il savait que le monde se laisse aller à la gourmandise et que cette faiblesse pervertit les énergies morales. La race humaine s’est tellement abandonnée à la satisfaction de ses appétits que, pour briser la force de cette habitude, le Fils de Dieu fut obligé de jeûner pendant près de six semaines. Quel effort devra faire le chrétien afin de triompher, comme Jésus, sur ce point! La force de la tentation qui nous incite à satisfaire un appétit perverti ne peut s’évaluer qu’à l’inexprimable angoisse du Christ durant ce long jeûne dans le désert.

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Le Sauveur savait que pour exécuter avec succès le plan du salut, il devait commencer l’œuvre de rédemption de l’homme au point même où la chute s’était produite. Adam pécha en s’abandonnant à son appétit. Afin de graver dans la conscience l’obligation absolue d’obéir à la loi de Dieu, le Christ commença l’œuvre de rédemption par une réforme des habitudes physiques de l’homme. Le déclin de la vertu et de la dégénérescence de la race doit être attribué surtout à la satisfaction d’un appétit perverti.

Nous avons tous la responsabilité, et particulièrement les prédicateurs qui enseignent la vérité contenue dans la Parole, de triompher sur ce point. L’utilité d’un prédicateur sera bien plus considérable s’il a le contrôle de ses appétits et de ses passions, et sa force mentale et morale sera plus grande s’il associe le travail manuel à l’exercice intellectuel. Avec des habitudes de stricte tempérance, et en faisant travailler à la fois son corps et son esprit, il se rendra capable d’assumer une plus grande somme de travail et il préservera la lucidité de son esprit. S’il persévère dans cette voie, sa pensée et ses paroles couleront de source, l’exercice de la piété aura plus d’énergie et l’impression qu’il fera sur ses auditeurs sera plus marquée.

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Intemperance dans l’alimentation

L’intempérance dans l’alimentation, même lorsqu’il s’agit d’aliments de bonne qualité, aura des répercussions sur l’organisme et affaiblira les émotions les plus subtiles et les plus saintes. Une stricte tempérance dans le manger et le boire est essentielle au maintien de la santé et au bon exercice de toutes les fonctions du corps. Des habitudes de stricte tempérance, alliées à l’exercice musculaire aussi bien qu’à l’exercice intellectuel, préserveront à la fois les forces mentales et physiques et donneront une puissance d’endurance à ceux qui sont dans le ministère, aux rédacteurs et à tous les sédentaires. Nous qui prétendons prêcher la réforme sanitaire, nous mangeons trop. Se laisser aller à son appétit, voilà la plus grande cause de débilité physique et mentale, voilà ce qui est à la base de la faiblesse partout apparente.

L’intempérance commence à notre table lorsque nous faisons usage d’aliments malsains. Quand cet usage se prolonge quelque temps, les organes de la digestion s’affaiblissent et les aliments ne satisfont plus l’appétit. Des conditions défavorables à la santé sont alors créées et il en résulte un désir de prendre des aliments plus stimulants. Le thé, le café et la viande produisent un effet immédiat. Sous l’influence de ces poisons, le système nerveux est excité et, dans certains cas et pour un certain temps, l’intelligence paraît être stimulée et l’imagination devient plus vive. On peut conclure de ces résultats que le corps avait réellement besoin de ces aliments: aussi continue-t-on à en faire usage. Mais une réaction se produit toujours. Le système nerveux indûment excité emprunte sa puissance présente à ses réserves. Toute excitation temporelle du système nerveux est suivie d’une dépression correspondante. C’est dans la proportion où les stimulants auront donné à l’organisme une vigueur momentanée que se produira la dépression, une fois l’excitation tombée. L’appétit devient ainsi de plus en plus exigeant, au point que l’habitude est acquise et provoque un désir continuel de stimulants de plus en plus forts, tels que le tabac, le vin et les liqueurs. Plus on écoute son appétit, plus il devient impérieux et difficile à maîtriser; plus le système nerveux est débilité, moins aussi il tient en échec le goût pour les aliments excitants. La volonté est alors entièrement vaincue et il ne reste, semble-t-il, aucune force capable de lutter contre ces mauvais désirs.

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Tatiana Patrasco

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