Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 551-554 Jour 137

Ce qu’il faut pour avancer

Ceux qui occupent des postes de confiance ne devraient pas cesser de se développer. Qu’ils ne croient pas que les expériences du passé soient définitives et qu’ils ne considèrent pas comme inutile d’augmenter leur bagage intellectuel. L’homme, bien qu’il soit, à sa naissance, la plus faible des créatures de Dieu, et par nature la plus pervertie, est néanmoins susceptible de développements continuels. Il peut être éclairé par la science, ennobli par la vertu, et progresser mentalement et moralement jusqu’à ce qu’il atteigne à la perfection de l’intelligence et à la pureté du caractère qui n’est qu’un peu au-dessous de la perfection et de la pureté des anges. Malgré la lumière de la vérité qui illumine les esprits des hommes et l’amour de Dieu qui inonde leurs cœurs, ils ne peuvent se faire une idée de ce qu’ils sont capables de devenir et de l’œuvre immense qu’ils sont à même d’accomplir.

Je sais que le cœur humain ignore sa véritable condition; mais je ne puis m’empêcher de vous venir en aide. Nous vous aimons, et nous désirons vous voir marcher à la victoire. Jésus vous aime; il est mort pour vous, et il veut que vous soyez sauvés. Nous n’avons aucun intérêt à vous maintenir à… Mais nous voudrions que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour votre propre âme, vous débarrassant de toute erreur et vous efforçant de contrôler votre moi, afin de ne pas être perdus. Pour l’amour du Christ, résistez au diable, et il fuira loin de vous.

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L’œuvre d’élagage et de purification qui nous préparera pour le ciel est une grande œuvre qui nous coûtera beaucoup de souffrances et d’épreuves, parce que notre volonté n’est pas soumise à celle du Christ. Nous devons passer par la fournaise jusqu’à ce que le feu ait consumé les scories et que nous soyons purifiés pour refléter l’image divine. Ceux qui suivent leurs propres inclinations et qui se laissent dominer par les apparences ne sont pas de bons juges des agissements du Seigneur. Ce sont des insatisfaits. Ils appellent défaite ce qui est en réalité un triomphe et perte ce qui est un gain. Comme Jacob, ils sont prêts à s’écrier: “C’est sur moi que tout cela retombe” (Genèse 42:36), alors que les choses mêmes dont ils se plaignent concourent à leur bien.

Sans croix il n’y a pas de couronne. Comment pourrait-on être fort dans le Seigneur sans épreuves? Pour être fort, il faut faire de l’exercice. Pour avoir une foi solide, nous devons être placés dans des circonstances où nous puissions l’exercer. L’apôtre Paul, peu avant son martyre, exhortait Timothée en ces termes: “Souffre avec moi pour l’Evangile, par la puissance de Dieu.” 2 Timothée 1:8. C’est par beaucoup de tribulations que nous entrerons dans le royaume des cieux. Notre Sauveur a subi toutes les épreuves possibles, et pourtant il a triomphé en Dieu constamment. C’est notre privilège d’être forts de la force d’en haut dans toutes les circonstances et de nous glorifier dans la croix du Christ. — Testimonies for the Church 3:67 (1872).*

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Chapitre 89 — L’efficacité du sang du Christ

Il était autrefois recommandé aux Israélites de faire une offrande pour tout le peuple afin de le purifier de la souillure cérémonielle. Ce sacrifice consistait à immoler une vache rousse et représentait l’offrande la plus parfaite pouvant racheter de la souillure du péché. C’était un sacrifice occasionnel pour tous ceux qui, naturellement ou accidentellement, avait touché un mort. Tous ceux donc qui avait été en contact avec un mort d’une manière ou d’une autre étaient considérés comme impurs. Cette scène devait faire une forte impression sur l’esprit des Hébreux en leur montrant que la mort est le résultat du péché, et par conséquent le représente. Une seule vache, une seule arche, un seul serpent d’airain désignaient la seule et grande offrande, le sacrifice du Christ.

Cette vache devait être rousse, symbole du sang. Elle devait être sans défaut et ne jamais avoir porté le joug. Ici, de nouveau, nous avons un type du Christ. Le Fils de Dieu descendit volontairement ici-bas pour accomplir son œuvre d’expiation. Il ne portait pas obligatoirement le joug, c’està-dire qu’il était indépendant et au-dessus de toute loi. Les anges, messagers du Très-Haut, étaient sous le joug de l’obligation; aucun sacrifice de leur part ne pouvait expier les fautes du pécheur. Le Christ seul était libre à l’égard de la loi pour entreprendre la rédemption de la race tombée. Il avait la puissance de donner sa vie et de la reprendre. “Existant en forme de Dieu, il n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu.” Philippiens 2:6.

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Jésus, être glorieux, aima le pauvre pécheur; il prit la forme d’un serviteur pour souffrir et mourir à sa place. Il aurait pu rester à la droite du Père, ceint de sa couronne et revêtu de sa robe royale. Mais il consentit à abandonner les richesses, les honneurs et la gloire des cieux pour participer à la misère de l’humanité, et son poste de haut commandement pour les horreurs de Gethsémané, l’humiliation et l’agonie du Calvaire. Il devint l’homme de douleur et connut la souffrance, et par ce baptême de sang il fut rendu capable de purifier et de racheter un monde perdu. “Voici, je viens”, dit-il joyeusement, “je veux faire ta volonté, mon Dieu!” Psaumes 40:8, 9.

La vache rousse était conduite hors du camp et immolée de la manière la plus solennelle. Ainsi souffrit le Christ hors des portes de Jérusalem, car le Calvaire était hors des murs de la cité. Cela signifiait que le Christ ne mourait pas pour les Hébreux seulement, mais pour toute l’humanité. Il proclame à un monde tombé qu’il est venu pour être son Rédempteur et il le presse d’accepter le salut qu’il lui offre. La vache rousse ayant été immolée, le prêtre, revêtu de ses vêtements blancs, prenait le sang de la victime avec le doigt et en faisait sept fois l’aspersion sur le devant de la tente d’assignation. “Puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.” Hébreux 10:21, 22.

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Tatiana Patrasco

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