Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 567-570 Jour 141

Chapitre 92 — Sainteté des commandements de Dieu

Très honoré frère K, en janvier 1875, mon attention a été attirée sur les obstacles qui empêchent la spiritualité de l’Eglise de se développer. L’Esprit de Dieu est contristé parce que la vie de beaucoup laisse à désirer; leurs œuvres ne sont pas en harmonie avec la foi qu’ils professent. Le jour du repos n’est pas observé comme il devrait l’être. Chaque semaine, le Seigneur est frustré d’une partie du temps qui lui revient au début et à la fin du sabbat; les heures qui devraient être destinées à la méditation et à la prière sont consacrées aux travaux séculiers.

Dieu a donné ses commandements, non seulement pour qu’on y croie, mais pour qu’on les observe. Lorsque Jéhovah posa les fondements de la terre, il revêtit toutes choses de magnificence et il pourvut aux besoins de l’homme. Après avoir créé les merveilles de la terre et de la mer, il institua le sabbat; il le bénit et le sanctifia parce qu’en ce jour il se reposa de toutes ses œuvres. Le sabbat a été fait pour l’homme, et Dieu désire que, ce jour-là, nous mettions de côté nos travaux, comme lui-même s’est reposé après les six jours de la création.

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Ceux qui révèrent les commandements de Jéhovah, après avoir compris l’importance du quatrième précepte du Décalogue, s’y conformeront sans s’arrêter aux impossibilités ou aux convenances. Dieu a fait l’homme à son image et il lui a donné l’exemple en observant le septième jour qu’il a sanctifié. Il veut que l’homme l’adore en ce jour et ne se livre à aucun travail séculier. Celui qui méprise le quatrième commandement, après en avoir compris les obligations, ne sera pas tenu pour innocent aux yeux de Dieu.

Frère K., vous connaissez les exigences de Dieu à l’égard du sabbat, mais vos œuvres ne concordent pas avec la foi que vous professez. Votre influence rejoint celle des incroyants, transgresseurs comme vous de la loi de Dieu. Quand les circonstances semblent l’exiger, vous violez sans scrupule le quatrième commandement; pour vous, l’observation de la loi de Dieu est affaire de convenances; vous obéissez selon que votre travail ou vos inclinations vous le commandent. Ce n’est pas là honorer le sabbat comme une institution sacrée. Vous attristez ainsi l’Esprit de Dieu et vous déshonorez votre Rédempteur.

Dieu n’accepte pas une obéissance partielle

Une obéissance partielle du commandement du sabbat n’est pas acceptée par le Seigneur. Elle a un effet plus déplorable sur les pécheurs que si vous ne faisiez pas profession d’observer le septième jour. Ceux-ci s’aperçoivent que votre vie contredit votre croyance, et ils perdent confiance dans le christianisme. Le Seigneur veut bien dire ce qu’il dit, et l’homme ne peut mettre de côté impunément ses commandements. L’exemple d’Adam et d’Eve en Eden devrait suffire pour nous avertir du danger que l’on court en désobéissant à la loi divine. Le péché commis par nos premiers parents en écoutant les tentations spécieuses de l’ennemi amena une foule de maux dans le monde, et obligea le Fils de Dieu à quitter les cours célestes pour venir occuper une humble place ici-bas. Ceux-là mêmes qu’il était venu sauver l’ont insulté, rejeté, crucifié. Quel prix infini a coûté la désobéissance du jardin d’Eden! La Majesté du ciel fut sacrifiée pour sauver l’homme du châtiment mérité par son crime.

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Le Seigneur ne prendra pas plus à la légère aujourd’hui la transgression de sa loi que lorsqu’il prononça sa sentence contre Adam. Le Sauveur du monde élève la voix pour protester contre ceux qui considèrent les commandements divins avec indifférence. Il dit: “Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.” Matthieu 5:19. Nos vies témoignent pour ou contre la vérité. Si vos œuvres semblent justifier de son péché le transgresseur, si votre influence le conduit à violer les commandements de Dieu, alors non seulement vous êtes vous-même coupable, mais vous portez à un certain degré la responsabilité des erreurs des autres.

Au début même du quatrième précepte, Dieu dit: “Souviens-toi”, sachant que l’homme, au milieu de ses soucis et de ses perplexités, serait tenté de s’excuser en ne se conformant pas à toutes les exigences de la loi, ou, dans la fièvre des affaires, d’oublier l’importance du commandement. “Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage” (Exode 20:9), l’ouvrage de chaque jour, pour ton profit, pour ton plaisir. Ces paroles ne sauraient être plus explicites; elles ne peuvent être mal comprises.

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Tatiana Patrasco

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