Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 695-698 Jour 173

Chapitre 110 — L’anneau du mariage

Quelques-uns ont pensé que les femmes de pasteurs devraient se conformer à la coutume et porter une alliance. Mais ce n’est pas nécessaire. Qu’elles se parent de l’anneau d’or qui lie leurs âmes à Jésus-Christ, c’est-à-dire possèdent un caractère pur et saint, le véritable amour, la douceur et la piété qui sont les fruits de l’arbre chrétien, et leur influence se fera sentir partout. Si le fait de s’écarter d’une coutume nous attire quelques remarques, c’est une bonne raison pour persévérer. Les Américains peuvent justifier l’abstention du port de l’alliance parce que cette coutume n’est pas considérée comme obligatoire dans leur pays. Nous n’avons pas besoin de cet anneau pour montrer que nous ne sommes pas infidèles à nos vœux; porter l’alliance ne prouverait pas nécessairement notre fidélité. Je suis très inquiète au sujet de certaines idées qui semblent régner parmi nous en ce qui concerne les coutumes et la mode. On ne devrait pas dépenser un centime pour un anneau d’or qui a pour but de montrer que nous sommes mariés. Dans les pays où la coutume est impérative, nous n’avons rien à dire à ceux qui portent une alliance; qu’ils la portent s’ils peuvent le faire consciencieusement. Mais que nos missionnaires soient persuadés que le port de l’alliance n’augmentera pas d’un iota leur influence. S’ils sont chrétiens, on le verra dans leur caractère, dans leurs paroles, dans leur foyer, dans leurs rapports avec leurs semblables. On le verra par leur patience, leur longanimité et leur bonté. Ils manifesteront l’esprit du Maître; ils posséderont sa beauté de caractère, son amabilité, son cœur plein de compassion.

Chapitre 111 — La formation du caractère

La force de caractère comprend deux choses: une volonté ferme et le pouvoir de se dominer. Beaucoup de jeunes se trompent en prenant pour de la force de caractère leurs passions incontrôlées. La vérité, c’est que celui qui est dominé par ses passions est un homme faible. La grandeur réelle et la noblesse d’un homme sont mesurées par la force des sentiments qu’il subjugue, et non par la force des sentiments qui le subjuguent. L’homme le plus fort est celui qui, bien que violemment tenté, maîtrise ses passions et pardonne à ses ennemis. De tels hommes sont de véritables héros.

Beaucoup de chrétiens ont de si maigres ambitions qu’ils resteront toujours spirituellement des nains, alors que, s’ils essayaient de développer les facultés que le Seigneur leur a données, ils acquerraient un caractère noble, et exerceraient une influence qui gagnerait des âmes au Christ. La science est une force; mais les capacités intellectuelles, sans la bonté, sont des forces pour le mal.

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