Témoignages pour l’Eglise, vol. 3 p.387-390 Jour 436

Le role de nos imprimes

Lorsque nous suivons les plans du Seigneur, “nous sommes ouvriers avec Dieu”. Quelle que soit la place que nous occupons, — président de Fédération, prédicateur, professeur, élève, membre d’église, — nous devons profiter le plus possible des occasions qui nous sont offertes pour éclairer ceux qui ne connaissent pas la vérité présente. L’un des principaux moyens que le Seigneur met à notre disposition, ce sont les imprimés. Dans nos écoles, nos sanatoriums, nos églises, et particulièrement dans nos camps-meetings, il faut apprendre à faire un bon usage de ce précieux moyen. Que des ouvriers du Seigneur, bien choisis, y enseignent avec persévérance à nos membres comment aborder les incroyants d’une manière aimable et engageante, et placer entre leurs mains des imprimés présentant avec force et clarté la vérité pour notre époque.

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Une autre vision se rapportant à l’œuvre des Publications. — J’ai assisté à des camps-meetings et à de grandes assemblées dans nos églises où nos prédicateurs présentaient clairement les dangers des temps dans lesquels nous vivons, et montraient la nécessité de se hâter de répandre nos imprimés. En réponse à ces appels, les frères et sœurs se procurèrent un grand nombre de livres: les uns peu, les autres beaucoup. La plupart les payèrent; quelques-uns promirent de le faire plus tard.

On avait cédé ces livres à un bas prix, des réductions ayant été consenties à cette occasion. C’est ce qui décida beaucoup de nos membres, et même des personnes qui n’appartenaient pas à notre foi, à en acheter. Ces dernières disaient: “Ces livres contiennent sans doute un message pour nous, sinon ces gens ne feraient pas un sacrifice pour nous les procurer. Nous allons donc en acheter pour nous et nos amis.”

Mais quelques-uns des nôtres manifestaient leur mécontentement. “Si l’on ne met pas un terme à cette façon de procéder, dit l’un d’eux, nos affaires seront compromises.” Un colporteur prit par le bras un frère qui emportait une pile de livres, et lui dit: “Qu’allez-vous faire de tous ces ouvrages?” J’entendis alors la voix de notre Conseiller: “Laissez-les faire, dit-il, il faut que cette œuvre s’accomplisse. La fin est imminente. Beaucoup de temps a déjà été perdu; ces livres devraient être répandus comme des feuilles d’automne. Qu’on les vende au près et au loin. Nul ne doit entraver cette œuvre. Des âmes périssent loin du Christ. Annoncez-leur son apparition prochaine sur les nuées du ciel.”

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Un certain nombre d’ouvriers persistaient dans leur abattement. L’un d’eux dit en pleurant: “On a porté préjudice à notre œuvre des Publications en vendant des livres à si bon compte. En outre, on prive la cause d’une partie des fonds qui servent à la soutenir.” La voix répondit: “Vous ne subisscz aucune perte. Ces personnes qui achètent ces livres à prix réduit ne pourraient les vendre si facilement si l’on ne consentait à ce prétendu sacrifice. Beaucoup de ceux qui en achètent pour eux et leurs amis ne songeraient pas à le faire sans cela.” — Testimonies for the Church 9:71-73 (1909).*

Chapitre 61 — Conditions actuelles des villes

L’augmentation constante et obstinée de la méchanceté attirera promptement et inévitablement sur les habitants des villes un châtiment presque universel. Une “épidémie de crimes” jette l’épouvante dans le cœur des hommes réfléchis et craignant Dieu. La corruption qui règne actuellement est indescriptible. Chaque jour apporte de nouvelles révélations concernant les dissensions, la malhonnêteté et la fraude dans la politique. Chaque jour amène son cortège douloureux de violences et d’infractions à la loi, d’indifférence en face de la souffrance, d’attentats brutaux et diaboliques à la vie humaine. Chaque jour est témoin d’un accroissement de la folie, du meurtre et du suicide.

Les villes d’aujourd’hui ressemblent de plus en plus à Sodome et à Gomorrhe. Les jours de fête sont légions. L’agitation et les divertissements détournent des milliers de personnes des devoirs austères de la vie. Des sports énervants, le théâtre, les courses de chevaux, les jeux de hasard, les boissons et la débauche excitent toutes les passions.

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La jeunesse est emportée par le courant. En s’adonnant aux plaisirs, on ouvre la porte à de nombreuses tentations; on se laisse aller à une folle gaîté; on passe d’une dissipation à une autre, si bien que l’on perd jusqu’au désir et à la capacité de vivre utilement. Les aspirations religieuses se refroidissent et la vie spirituelle s’étiole. Les plus nobles facultés de l’âme, en un mot tout ce qui rattache l’homme aux choses de l’esprit est avili.

Sous l’influence des syndicats patronaux et ouvriers et des grèves, les conditions de vie dans les grandes villes deviennent de plus en plus difficiles.

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Tatiana Patrasco

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