Témoignages pour l’Eglise, vol. 1 p. 483-486 Jour 120

Une conscience éclairé

La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Ceux qui ont vaincu à l’exemple du Christ devront se tenir constamment sur leurs gardes pour ne pas céder aux tentations de Satan. Il faut tenir en bride l’appétit et les passions grâce à une conscience éclairée, afin que l’intelligence soit lucide, discerne clairement les œuvres et les pièges de Satan, et ne les confonde pas avec les effets de la providence divine. Beaucoup de gens désirent la récompense finale et la victoire, mais ils ne sont pas disposés à endurer les fatigues et les privations, ainsi qu’à se renoncer comme l’a fait le Sauveur. C’est par l’obéissance seule et un effort continuel que nous pourrons vaincre comme le Christ a vaincu.

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La puissance de l’appétit causera la perte de milliers d’hommes alors que, s’ils avaient eu la victoire à cet égard, ils auraient eu la force morale de triompher de toutes les autres tentations de Satan. Mais ceux qui sont esclaves de leur appétit ne pourront atteindre à la perfection du caractère. La transgression permanente de la loi de Dieu, depuis six mille ans, a produit la maladie, la souffrance et la mort. Alors que nous approchons de la fin des temps, la tentation de Satan à propos de l’appétit sera toujours plus forte et plus difficile à vaincre.

La tempérance doit commencer dans la famille, à table. Les mères ont à jouer un rôle important afin de donner au monde, grâce à une bonne discipline et à une saine éducation, des enfants capables d’occuper n’importe quelle position et aussi de remplir joyeusement leurs devoirs domestiques.

La tâche de la mère est importante et sacrée. Celle-ci devrait inculquer à ses enfants dès le berceau des habitudes de renoncement et de maîtrise de soi. Si elle occupe son temps aux folies de ce siècle de dégénérescence, si elle perd des heures précieuses à s’occuper de sa toilette et à recevoir ses amies, alors elle ne pourra donner à ses enfants l’éducation dont ils ont un urgent besoin afin d’acquérir de bons caractères. Une mère chrétienne ne devrait pas passer tout son temps à la parure extérieure, mais faire l’impossible pour que ses enfants aient une saine constitution et de bonnes mœurs.

Bien des mères déplorent l’intempérance générale et ne voient pas quelle en est la vraie cause. Elles préparent journellement une grande variété de mets et une nourriture fortement épicée qui sollicitent l’appétit et encouragent à trop manger. Les tables du peuple américain sont généralement servies de manière à faire des ivrognes. Pour beaucoup de personnes, la satisfaction de l’appétit est la seule qui compte. Celui qui se permet de manger trop souvent, et une nourriture de mauvaise qualité, affaiblit sa résistance aux exigences de l’appétit et de la passion sur d’autres objets, dans la proportion où il s’est laissé aller à de mauvaise habitudes alimentaires. Les mères devraient ressentir leur obligation, en face de Dieu et du monde, de donner à la société des enfants dont elles auront formé sainement le caractère. Des hommes et des femmes qui se lancent dans la vie avec des principes solides pourront se préserver de la souillure au milieu même des vices d’un siècle corrompu. — Testimonies for the Church 3:562, 563 (1875).

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Puisque la santé de l’esprit dépend de la bonne condition des forces vitales, combien on devrait être attentif à n’employer ni stimulants, ni narcotiques!

Le tabac est un poison lent et insidieux et ses effets sont plus difficiles à dissiper que ceux de l’alcool. Quelle force celui qui y est adonné ne doit-il pas mettre en jeu pour arrêter les progrès de son intempérance! Il faut une révolution dans notre monde à ce sujet afin que la hache soit mise à la racine de l’arbre. Soyons plus précis: le thé et le café font naître le besoin de stimulants plus forts, comme le tabac et l’alcool. Allons plus loin encore: que sert-on journellement sur la table des chrétiens? Y pratique-t-on la tempérance en toutes choses? Les réformes essentielles à la santé et au bonheur ont-elles été entreprises?

Tout vrai chrétien aura le contrôle de son appétit et de ses passions. S’il n’est pas libéré de cet esclavage, il ne peut être un fidèle serviteur du Christ. La soumission à ses désirs rendra la vérité sans effet sur le cœur. Il est impossible à l’esprit et à la puissance de la vérité de sanctifier un homme, âme, corps et esprit, quand cet homme est dominé par son appétit et ses passions. — Testimonies for the Church 3:569, 570 (1875).

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Il faut garder le contrôle de ses sens, si l’on ne veut pas que Satan ait la victoire, car ils sont les avenues qui conduisent à notre âme. — Testimonies for the Church 3:507 (1875).

Nous prétendons être un peuple de réformateurs, de porte-flambeaux, de fidèles sentinelles de Dieu, qui surveillent toutes les avenues par lesquelles Satan pourrait se glisser avec ses tentations pour pervertir l’appétit. Il faut que notre exemple et notre influence pèsent dans la balance du côté de la réforme. Nous devons nous abstenir de toute pratique qui émousse la conscience et favorise la tentation. N’ouvrons aucune porte qui donne à Satan accès à l’esprit d’un homme formé à l’image de Dieu. Si tous étaient vigilants et fidèles, on n’encouragerait pas l’usage du vin et du cidre, ce que l’on fait en réalité en se permettant de consommer modérément ces boissons qu’on dit inoffensives. La route qui conduit à l’ivrognerie serait ainsi barrée. Ce qu’il faut dans chaque église, c’est une ferme décision de ne pas toucher, de ne pas goûter ces choses. Alors, la réforme sur le plan de la tempérance se fera solidement et d’une manière permanente. — Testimonies for the Church 5:380 (1875).*

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Tatiana Patrasco

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