Témoignages pour l’Eglise, vol. 2 p. 571-574 Jour 316

Prédicateurs et médecins doivent collaborer harmonieusement et avec ardeur dans l’ouvre qui consiste a arracher les âmes aux pieges de Satan. Ils doivent diriger les regards des hommes et des femmes sur Jésus, leur justice, leur force et la santé de leur etre tout entier. Ils doivent etre constamment a la recherche des âmes. Certains sont aux prises avec de grandes tentations et en danger de succomber dans la lutte contre les puissances du mal. Voulez-vous passer aupres des âmes sans leur preter assistance? Si vous rencontrez une personne qui a besoin d’etre secourue moralement, entrez en conversation avec elle, montrez-lui Jésus. C’est un travail qui concerne tout aussi bien le médecin que le prédicateur. Le médecin doit s’efforcer de gagner des âmes au Christ par des efforts publics ou privés. 

Dieu doit etre a la tete de toutes nos entreprises et de toutes nos institutions et nos médecins doivent etre ses représentants. Grâce a la confrérie médicale, bien des réformes, dont le nombre ira toujours en augmentant, ont déja été enregistrées. Ceux qui ont en mains la vie de milliers d’etres humains doivent etre formés, affinés, sanctifiés. Le Seigneur agira alors puissamment par leur moyen et son nom sera glorifié. 

La guérison du paralytique, opérée par le Christ, illustre la maniere dont nous devons travailler. Cet homme avait entendu parler de Jésus par ses amis et il leur avait demandé de bien vouloir le conduire a ce puissant Guérisseur. Le Sauveur savait que l’esprit du paralytique avait été torturé par les suggestions des pretres qui lui donnaient a entendre que Dieu l’avait rejeté a cause de ses péchés. C’est pourquoi la premiere chose que fit le Christ fut de lui donner le repos de l’esprit. “Mon fils, dit-il, tes péchés sont pardonnés.” Cette assurance vint remplir son cour de paix et de joie. Mais quelques-uns de ceux qui étaient présents commencerent a murmurer disant dans leurs cours: “Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?” Or, afin qu’ils sussent que le Fils de l’homme avait sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, “leve-toi, dit-il .au paralytique, prends ton lit et va dans ta maison”. Ceci nous montre que pour Jésus l’ouvre de la prédication et l’ouvre médicale étaient étroitement associées.

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Chapitre 69 — Le monde et ses besoins

Voyant la foule qui l’entourait, le Christ “fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont pas de berger”. Le Christ avait connaissance de l’état de maladie comme des soucis, des miseres et de la dégradation de la multitude qui se pressait sur ses pas. Tous les besoins, toutes les détresses de l’humanité lui étaient connus. Parmi les grands et les petits, parmi les plus honorés comme parmi les plus dégradés, il voyait des âmes qui soupiraient apres les bénédictions qu’il était venu apporter; des âmes qui n’avaient besoin que de la connaissance de sa grâce pour devenir des sujets de son royaume. Alors il dit a ses disciples: “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.” Matthieu 9:36-38. 

Le meme état de choses subsiste de nos jours. Le monde a un réel besoin d’hommes qui travailleront comme le Christ a travaillé en faveur de ceux qui souffrent et en faveur des pécheurs. Il y a une multitude de gens a atteindre. Le monde est envahi par la souffrance, la maladie, la détresse et le péché. Il est rempli d’etres qui ont faim et soif du message destiné aux faibles, aux délaissés, aux ignorants, aux misérables. 

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Nombreux sont les jeunes gens de l’époque actuelle, au sein des églises et des institutions comme au sein de foyers prétendus chrétiens, qui choisissent la voie de la destruction. Par des habitudes d’intempérance, ils attirent sur eux la maladie et, dans leur fievre pour se procurer de l’argent afin de satisfaire leurs appétits, ils se livrent a des pratiques malhonnetes. Ils ruinent ainsi leur santé et leur caractère et sont pour leurs parents un perpétuel sujet d’affliction. Eloignés de Dieu, réprouvés des hommes, ils sont sans espérance pour cette vie et pour la vie a venir. Les hommes estiment le cas de ces, égarés comme désespéré, mais Dieu éprouve pour ces créatures de la pitié et de la tendresse. Il connaît les circonstances de leurs actions et il comprend les raisons qui les ont fait succomber a la tentation. Ces gens représentent une classe de personnes qui réclame des soins tout particuliers. 

Au pres et au loin, parmi les jeunes comme parmi les plus âgés, se trouvent des âmes qu’assiegent la pauvreté et la détresse, des etres plongés dans le péché et courbés sous le poids du remords. C’est le devoir du serviteur de Dieu d’aller a leur recherche, de prier avec eux et pour eux et de les conduire pas a pas au Sauveur. 

Mais ceux qui ne reconnaissent pas les exigences de Dieu ne sont pas les seuls qui soient dans la détresse et qui aient besoin d’etre secourus. Dans le monde ou regnent aujourd’hui l’égoisme, la cupidité et l’oppression, un grand nombre de véritables enfants de Dieu sont dans le besoin et dans la peine. Dans des quartiers pauvres et miséreux, infestés par la misere, la maladie et le crime, nombreux sont ceux qui portent patiemment leurs propres fardeaux de souffrance et qui s’efforcent de consoler ceux qui, autour d’eux, sont plongés dans le désespoir et le péché. Beaucoup d’entre eux vivent presque inconnus de nos églises ou de nos prédicateurs; mais ils brillent pour Dieu au sein des ténebres. Le Seigneur prend d’eux un soin tout particulier et il s’attend a ce que ses enfants lui pretent main forte dans cette ouvre de relevement. Partout ou se trouve une église, une attention spéciale devrait etre accordée a cette classe de personnes et on devrait s’efforcer de les secourir. 

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